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[Cyclisme] Michel Ries épate son monde


Michel Ries regarde déjà avec envie vers les courses espagnoles. (archives Luis Mangorrinha)

Le jeune Luxembourgeois a signé son retour en se classant 9e au sommet de l’Etna et 9eau général.

L’an passé, pour ses grands débuts, Michel Ries avait impressionné. Très à l’aise dans les longues ascensions, il avait réussi à suivre le rythme de cadors comme Alejandro Valverde, par exemple.

Cette saison, le coureur de la Kometa n’avait, jusqu’à présent, pas trouvé de terrain à sa convenance: «Je savais que la forme était là mais les profils n’étaient pas pour moi», explique le grimpeur luxembourgeois.

Mais Michel Ries est un compétiteur. Et à l’occasion de ce premier Tour de Sicile, il y avait une étape qu’il avait cochée : la dernière, qui emmenait le peloton de Giardini-Naxos à l’Etna sur 119km: «Une montée longue d’une heure. Je savais que ça me conviendrait.» Samedi, il a été exact au rendez-vous.

Quand la route a commencé à s’élever, la sélection s’est faite par l’arrière. Au fil des kilomètres, le groupe s’est réduit : «On s’est retrouvés à une vingtaine de coureurs à l’avant», raconte Michel Ries. Quand Guillaume Martin est passé à l’offensive, le coureur grand-ducal ne l’a pas suivi : «Je voulais effectuer une montée à mon rythme, sans me mettre trop dans le rouge pour éviter de le payer par la suite.»

Le plein de confiance pour la suite

Tactique payante, puisqu’il a pu ramasser les morts et se hisser dans le top 10 de l’étape… et du général. Neuvième, Michel Ries se montre plutôt satisfait de sa prestation : «Je voulais faire un bon classement général et j’y suis parvenu. L’équipe m’a bien aidé. Ça donne confiance pour la suite de la saison.»

Il aurait même pu obtenir un meilleur résultat, s’il n’avait pas laissé échapper quelques précieuses secondes la veille : «J’étais mal placé dans la monté finale et j’ai perdu une trentaine de secondes», confie-t-il.

Ce Tour de Sicile intervenait après une période de quatre semaines sans course pour Michel Ries : «J’en ai profité pour bien m’entraîner au Luxembourg. Je faisais souvent des sorties avec les coureurs de Leopard, Misch et Pit Leyder et Colin Heiderscheid, on forme un bon petit groupe.»

Fort de ce bon résultat, il va repartir à l’assaut des prochaines courses. Le week-end prochain, il sera avec l’équipe nationale pour le Tour des Flandres, clairement pas pour lui : «Ce sera bon pour l’expérience», explique-t-il. Mais il regarde avec envie vers les courses espagnoles comme le Tour des Asturies (3-5 mai) et le Tour de Madrid (9-12 mai) ainsi que le Tour de l’Ain (24-26 mai), des épreuves où ses qualités de grimpeur au long cours devraient encore une fois faire merveille.

Romain Haas