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[Cyclisme] Michel Ries à la découverte de la «course au soleil»


Michel Ries va disputer son premier Paris-Nice à partir de dimanche. (Photo : Arkéa-Samsic)

Le Luxembourgeois de l’équipe Arkéa-Samsic, auteur d’un bon début de saison, devrait être à son aise dans les dernières étapes de Paris-Nice qui s’élance dimanche.

À partir de dimanche, Michel Ries (24 ans) va disputer son premier Paris-Nice. Le coureur d’Arkéa-Samsic a effectué un début de saison serein, sur les épreuves du Trophée de Majorque, puis sur les routes d’Oman, avant de s’aligner samedi dernier sur la Faun-Ardèche Classic. «C’était bien, apprécie-t-il, c’est ce à quoi je m’attendais, je suis satisfait de mon début de saison.»

Il entre dans les détails : «Oman, c’était ma première participation. C’était une belle course, en février, cela fait du bien de courir un peu au soleil. après c’est toujours un peu spécial. Pendant la journée, ce n’est pas aussi dur que les autres courses, mais une fois sur le final, tout le monde arrive frais et c’est alors très nerveux et dur. Je suis content d’être allé là-bas. On ne rentre pas fatigué après la course.»

Le vrai test a eu lieu samedi dernier en France. «Samedi en Ardèche (il a terminé 30e), explique-t-il, c’était un peu un petit Paris-Nice avec la qualité du plateau et la façon dont cela courait. C’était bien pour faire du rythme. On roulait un peu derrière, nous n’avions malheureusement personne devant. J’ai fait un bon travail là-bas. J’ai des sensations très correctes.»

Utile dans les trois, quatre dernières étapes

Le voilà donc prêt pour se lancer dans la course au soleil. «Paris-Nice, ce sera la première grande course par étapes de l’année. Je ne l’ai jamais disputée et cela dépendra de la météo qu’on va avoir. Cela semble assez bien pour le début de semaine, cela rendra la course moins dure. C’est l’une des courses les plus importantes de ce début de saison, surtout pour une équipe française, on le sent bien dans l’équipe. On a des hommes rapides avec David Dekker pour les sprints et pour le classement général, on sera autour de Kévin Vauquelin qui vient de remporter le Tour des Alpes-Maritimes et du Var. Il est en forme et peut jouer un top 10 au classement général», poursuit Michel Ries.

Il connaît par avance la teneur du travail qui va lui incomber : «L’équipe ne m’attend pas dans les premiers jours, on fera le boulot, mais ce ne seront les étapes qui me conviendront le mieux, on va dire. Pour moi, c’est surtout les trois, quatre dernières étapes où je serai plus utile. On verra dans quelles situations on se retrouve. On verra également s’il y a des possibilités pour nous de prendre des échappées. Sur une course comme Paris-Nice, qui est toujours très nerveuse et remplie de renversements, beaucoup de choses peuvent se passer.»

En terrain connu dans la montagne

Michel Ries devrait répondre présent en fin de semaine, donc, lorsque la route va s’élever. «Je connais bien le col de la Couillole (terme de la 7e et avant-dernière étape), j’y suis passé lors de la Mercan’Tour Classic, l’an passé. Et nous étions en stage pas loin de là, à Isola 2000. C’est un grand col de 15 kilomètres (15,8 km à 7,3 % de moyenne) qui arrive assez haut (1 676 m). Cela demande un effort de 30 à 40 minutes. Ce sont de purs grimpeurs qui se joueront la gagne. Tout dépendra de la météo, car à ce moment-là de l’année, cela peut être compliqué. Je connais pas mal le coin, comme les difficultés de la dernière étape», poursuit le coureur de Kehlen.

Ce Paris-Nice servira sans doute de bascule pour Michel Ries, puisque désormais de belles courses par étapes vont se succéder. «Après Paris-Nice, je repartirai en stage d’altitude en Espagne, puis je disputerai le Tour du Pays basque (3-8 avril). Les classiques ardennaises ne sont pas à mon programme. Pour le Giro, on verra si je suis sélectionné, mais, c’est la tendance. J’aimerais bien le faire, je pense que c’est sans doute le grand tour qui doit le mieux me convenir. Warren Barguil sera leader de l’équipe. Voilà la base du programme et on verra bien le moment venu. On y verra plus clair après Paris-Nice», conclut-il.03