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[Cyclisme] Mats Berns, un bon coup d’Alsace


À 19 ans, Mats Berns entend bien démontrer qu’il possède un bel avenir dans le cyclisme. (Photo : luis mangorrinha)

Le coureur d’Aspelt prendra la direction du VCU Schwenheim en 2025 aux côtés de son compatriote Charel Meyers.

En 2025, Mats Berns, qui jusque-là courait pour l’UC Dippach, va endosser les couleurs du VCU Schwenheim, club alsacien bien connu au Luxembourg, puisque son compatriote Charel Meyers en est devenu un cadre. Évidemment, au moment de prendre cette décision, en fin de saison dernière, le coureur d’Aspelt a dialogué avec son aîné, comme avec son entraîneur, un certain Frank Schleck.

«J’ai d’abord essayé de trouver une équipe continentale, mais cela ne s’est pas fait Je suis donc venu en contact avec le club Schwenheim. Cette équipe a un bon programme de courses et c’est surtout ça qui est important pour avoir des possibilités de me montrer. Charel (Meyers) m’a donné le contact de l’équipe», confirme le jeune homme de 19 ans qui réside à Aspelt.

Dans la famille Berns, le cyclisme est une véritable religion. Luc, son père, fut coureur à son époque, comme Léon, le grand-père, qui lança carrément l’école de cyclisme du club de Schifflange. «J’ai débuté à l’âge de six ans. Je ne me souviens presque pas du temps où je ne faisais pas de vélo», sourit Mats, qui termine ses études par correspondance.

Pour sa première année espoirs en 2024, celui qui fut l’année précédente champion national de contre-la-montre s’est plu à endosser trois tuniques. Celle de son club de l’UC Dippach, celle de la Regional Ekipp, avec laquelle il participa notamment à l’Arden Challenge remporté par Arno Walleborn et à sa première Flèche du Sud (32e du classement général final), et celle de la sélection nationale espoirs, comme sur la Course de la Paix.

Une bonne première saison en espoirs

«Pour ma première année espoirs, j’ai été satisfait de ma Flèche du Sud. C’était une expérience cool. Je pouvais lutter dans ce peloton, rappelle-t-il. Quant à l’équipe nationale espoirs. C’est là où on a les courses les plus importantes et c’est là qu’il faut se montrer. Je n’ai pas encore le programme qu’on fera avec la fédération, mais j’imagine que ce sera intéressant», poursuit ce coureur au profil de passe-partout (1,88 m pour 73 kilos).

En 2023, sa onzième place dans Gand-Wevelgem juniors l’a convaincu qu’il avait une belle carte à jouer dans les classiques dites flandriennes. Il cherchera donc à briller sur ce genre de courses, mais pas seulement. Celui qui s’entraîne régulièrement avec ses potes, Mil Morang, Mathieu Kockelmann et Alex Kerrens, «un bon groupe», revient tout juste d’un stage personnel de dix jours à Majorque.

Quoi qu’il en soit, il devrait endosser son nouveau maillot prochainement. Car même s’il n’est pas un spécialiste de cyclo-cross, il devrait prendre le départ de l’épreuve de Hesperange le 5 janvier, puis des championnats nationaux une semaine plus tard du côté de Cessange. «Je ne mets pas le focus dessus, c’est juste pour garder l’esprit de compétition cet hiver. Je base mon entraînement sur la route», confirme l’intéressé.