Les organisateurs de l’ACC Contern espèrent pouvoir organiser leur épreuve fin mai. Par contre, le comité d’organisation du Festival Elsy Jacobs a bon espoir de voir sa course partir le 30 avril.
Avec la pandémie qui joue les prolongations et possède l’art du sursaut, inutile de se projeter trop loin. «On navigue actuellement avec un horizon à deux mois maximum. Il faut d’abord voir où en est l’épidémie avant de se lancer dans la bataille d’une organisation…», résume justement un patron d’épreuve. Le reste n’est toutefois pas anecdotique. On le sait, les réglementations en matière d’organisation sont, en temps normal, déjà fortement contraignantes. Alors, dans le contexte actuel, cela tient d’un sacré casse-tête.
C’est ainsi que le 21 mars, c’est l’ACC Contern qui devait ouvrir le calendrier luxembourgeois pour la saison 2021. Avec la 33e édition du Grand Prix OST-Manufaktur pour les séries élites et le 97e Grand Prix Faber pour les juniors. Il n’en sera rien. «Ce ne sera pas le cas», nous indique son dynamique président, Alain Conter. Lequel poursuit : «Ce n’est pas nous qui avons pris cette décision. On espère simplement pouvoir déplacer nos évènements au 30 mai, puisque le Schleck Gran Fondo devrait être déplacé du 29 mai au 25 septembre. On attend juste le feu vert de notre fédération pour entériner ces reports.» L’ACC Contern ne lâche rien et c’est tout à l’honneur de leurs dirigeants.
Évidemment, tous les clubs n’auront pas cette possibilité. Et certains dirigeants que nous avons contactés ce vendredi nous font part de leur peur d’une saison aussi largement amputée que celle de l’an passé.
Le Festival Elsy Jacobs devrait avoir lieu
Fort heureusement, ce n’est pas le cas de tous. Si la Flèche du Sud n’avait pas d’autre choix que d’annuler l’édition 2021, comme ce fut déjà le cas en 2020, les organisateurs du Festival Elsy Jacobs (30 avril–2 mai) gardent pour l’heure bon espoir de s’élancer. D’autant plus que la course dames internationale, dont il s’agira de la première édition au niveau Pro Series, a résolument pris une nouvelle dimension.
«Aujourd’hui, seule une interdiction formelle du ministère des Sports pourrait nous empêcher d’organiser notre épreuve. On est plutôt positif et on fait tout pour être prêt, nous indique Michel Zangerlé, un membre de l’organisation en charge des équipes. Ce n’est pas évident, mais on travaille bien. On a mis plein de choses au point. On espère le faire. Pour le moment, je dirais que c’est bien parti. Nous ne sommes pas dans l’optique d’un nouveau report.» Voilà de quoi mettre un peu de baume au cœur au public luxembourgeois qui avait apprécié la fenêtre offerte par les organisateurs locaux l’an passé à la fin de l’été. Pourvu qu’il y ait un printemps 2022!
Denis Bastien