Chez les professionnels dimanche, il s’agira de la première participation de Michel Ries qui va trouver à Zurich un parcours à sa convenance.
Après son abandon pour maladie sur la Vuelta, Michel Ries (26 ans) a repris sa saison sur les classiques canadiennes. Il se dit opérationnel pour ce qui seront ses premiers Mondiaux en élite.
Comment vous sentez-vous physiquement?
Michel Ries : J’ai arrêté la Vuelta, car j’étais malade. J’ai dû lutter contre une bactérie intestinale. Cela a pris un peu de temps et j’ai suivi un traitement antibiotique de dix jours. Mais ça va mieux. J’ai repris au Canada en remplaçant un coéquipier blessé. J’ai fait de mon mieux, mais il s’agissait de courses un peu dures pour une reprise. Mais je me sens mieux depuis quelques jours. J’ai bien récupéré et je me suis bien entraîné. Là, je sors d’un bon bloc, cela s’est bien passé. Je pense donc que je serai en bonne condition dimanche.
Il s’agit de vos premiers Mondiaux…
Oui, les parcours ne me convenaient pas trop auparavant, mais là, avec ce parcours de Zurich, c’est le cas, alors je suis content d’y être cette année.
On annonce un parcours assez rugueux. Qu’en pensez-vous?
C’est clair que cela ne sera pas facile. J’espère avoir de bonnes sensations. J’espère qu’on fera une belle course d’équipe avec un coureur qui sera placé dans le final pour une bonne place. Les rôles seront définis plus tard au briefing de Jempy Drucker. Mais j’imagine qu’on essaiera d’avoir un coup d’avance avant que les favoris ne se mettent en route. On verra plus tard.
Je ne peux rien dire encore officiellement, mais je suis rassuré, je serai encore pro en 2025
Quand vous évoquez les favoris, vous pensez à qui et vous pensez qu’ils bougeront à quel moment?
(Il rit) Le final commence de plus en plus tôt alors si cela se trouve, cela bougera à 120, 150 kilomètres de l’arrivée, sait-on jamais! J’imagine que l’équipe de France et l’équipe d’Italie, qui n’ont pas des top favoris, mais de très bons coureurs qui peuvent envisager de gagner le championnat du monde, cherchent à anticiper. Les Slovènes et les Belges sont les deux grosses équipes, car les deux grands favoris seront Tadej Pogacar et Remco Evenepoel, auxquels j’ajouterais Mathieu Van der Poel. On doit s’attendre à un final qui commence très tôt.
Vous pensez que, sur ce terrain, Tadej Pogacar puisse être battu?
C’est toujours possible, je pense. Le parcours convient aussi très bien à Remco Evenepoel et à Mathieu Van der Poel. Il y a 4 500 mètres de dénivelé positif, mais sur une course de 280 kilomètres, c’est à la portée du Néerlandais. La bosse finale, ce n’est quand même pas un col. Ce n’est pas long. Et au sommet de la dernière bosse, la course ne sera pas finie. Beaucoup de choses peuvent se passer. Je serai curieux de voir comment un Pogacar va courir. S’il attaque tôt pour partir tout seul, ou non. Les Mondiaux, je les trouve quand même assez ouverts.
Quel sera votre programme après ces Mondiaux?
Je suis prévu sur le programme italien avec le Gran Piemonte et le Tour de Lombardie, les classiques italiennes. Je suis encore motivé même si après la Vuelta, c’était un peu délicat mentalement. Je voulais faire un bon Tour d’Espagne et je ne m’attendais pas à tomber malade. Ce n’est jamais simple, mais cela va mieux pour ces grandes courses de fin de saison.
Vous êtes en fin de contrat avec votre équipe Arkéa-B&B Hotels. Vous en savez plus sur votre avenir?
J’en sais plus, mais je ne peux rien dire encore officiellement, mais je suis rassuré, je serai encore pro en 2025.