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[Cyclisme] L’équipe de Christine Majerus cherche des repreneurs pour 2021


La championne nationale évolue au sein de l'équipe néerlandaise depuis 2014. (archives Tageblatt/Gerry Schmit)

Dans une conférence de presse donnée en marge des Mondiaux, les dirigeants de l’équipe néerlandaise, où évolue Christine Majerus depuis 2014, ont expliqué rechercher de nouveaux partenaires pour 2021.

« Après 2020, Boels Rental et Dolmans cesseront d’être le principal sponsor de l’équipe féminine de cyclisme. Nous venons d’annoncer cette nouvelle lors d’une conférence de presse au Royaume-Uni. »

Le communiqué de presse de l’équipe néerlandaise n’a pas pris de cours tous ceux qui suivent de près le parcours de l’équipe numéro un du cyclisme féminin, à laquelle appartient Christine Majerus qui sera en lice, samedi, dans la course en ligne des championnats du monde, malgré un refroidissement. Alors que samedi, les dirigeants espèrent qu’une de leur pensionnaire sera habillée d’arc-en-ciel à l’issue de la course élite dames, fêtera un cinquième titre consécutif (Lizzie Deignan en 2015, Amalie Dideriksen en 2016, Chantal Blaak en 2017 et Anna van der Breggen en 2018 s’étaient imposées), ils redoublent d’énergie pour retrouver des partenaires à compter de 2021.

L’équipe néerlandaise aura en 2020 dix ans d’existence. « Nous discutons déjà avec quelques entreprises et diverses agences de marketing sportif nous ont contactées », a rappelé jeudi en conférence de presse, Danny Stam, le manager de l’équipe. « Ces dernières années on assiste à un regain de popularité du cyclisme féminin, le nombre de compétitrices augmente, comme le nombre d’épreuves télévisées (…) Notre ambition est non seulement de rester l’équipe féminine numéro un dans le monde, mais également de contribuer au développement futur du cyclisme féminin. Par exemple, nous souhaitons élargir notre équipe de 16 à 18 coureurs pour pouvoir organiser un double programme et donner une chance à plus de jeunes coureurs. Nous voulons également accorder davantage d’attention à l’avenir à la femme qui se cache derrière l’athlète et aux projets sociaux. »

Denis Bastien