Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le Dippachois de l’équipe Trek veut profiter du Tour de l’Utah disputée en altitude pour préparer le Tour d’Espagne.
Après le Tour du Colorado, le Tour de Californie, le Tour d’Alberta, Laurent Didier découvre avec plaisir ce Tour de l’Utah. «Je suis venu sur place depuis une semaine déjà en compagnie de Julien Bernard et j’espère bien profiter de ces deux semaines en altitude pour préparer au mieux la Vuelta», précise ainsi Laurent Didier qui se réjouit d’évoluer non seulement en altitude, mais aussi sous un ciel radieux. «Il fait environ 35 °C, c’est donc très chaud», poursuit le Dippachois de l’équipe Trek.
Ce dernier a visiblement hâte de reprendre la compétition. «Depuis la fin du Giro, je n’ai plus couru, ce qui fait quand même déjà deux mois», souligne-t-il.
Ce qui ne veut pas dire qu’il se soit endormi sur ses lauriers : «Courant juillet, j’ai effectué le stage en altitude en France avec le reste de l’équipe. Puis, de retour à la maison, j’ai effectué pas mal d’intensité. Je pense donc que je serai opérationnel. Mais bon, ce Tour de l’Utah sera l’idéal pour me remettre dans le rythme de la compétition.»
Le profil de la course, très montagneuse n’est pas pour lui déplaire. «Il faut noter qu’il n’a pas de chrono. Le parcours me semble plus dur que celui du Tour du Colorado. Dès la première étape, je pense que le peloton ne sera pas très épais. Chaque jour, nous aurons de vrais cols à franchir. Mais l’étape la plus dure est programmée samedi. C’est là que Dombrowski avait construit son succès l’an passé. C’est d’ailleurs son équipe Cannondale qui me semble la plus forte.» Et lui-même, que compte-t-il faire? «Je pense que je pourrai aller dans les échappées et c’est d’ailleurs ce que je vais chercher à faire. Sinon notre leader pour le classement général sera Peter Stetina s’il a récupéré des efforts du Tour de France. Et nous avons Kiel Reijnen pour les sprints. L’an passé, c’est lui qui avait remporté la première étape, je pense qu’il peut recommencer…»
D. B.
