Le champion national, qui reprend sa saison dimanche au Grand Prix La Marseillaise, est le vainqueur sortant…
Il revient comme l’an passé d’un stage de trois semaines à Tenerife sur le volcan Teide. «J’ai passé un bon hiver, la préparation a été très fluide. Je sors de stage, le processus pour repartir avec la meilleure forme possible est très précis et je me sens prêt pour la reprise», rappelle Kevin Geniets.
Pas n’importe quelle reprise, puisque l’an passé, le champion national s’était imposé devant le Français Alex Baudin au terme d’une échappée. Cette année, ce n’est plus en ville, devant le stade Vélodrome, que l’arrivée du Grand Prix La Marseillaise est jugée, mais à Luminy.
Pour Kevin Geniets, ce parfum de la première victoire (même s’il est triple champion national) chez les pros reste très particulier. «Cela reste mon meilleur souvenir, c’est très fort. La Marseillaise est forcément une course spéciale pour moi. Ma victoire l’an dernier était un super moment et la récompense de beaucoup de travail. Je cours souvent avec les gros leaders, et je sais très bien que je n’ai pas les mêmes possibilités ou le même rôle», rappelle le coureur de Groupama-FDJ.
L’intéressé, qui poursuivra sa saison comme l’an passé par l’Étoile de Bessèges (5-9 février), la Classic Var (21 février) puis le Tour des Alpes-Maritimes (22 et 23 février) avant de penser à Paris-Nice (9-16 mars) entend bien en ce début de saison «faire un bon résultat et pourquoi pas regagner une course».
Dans tous les cas, sa saison 2025 s’ouvrira donc, comme en 2024, par le fameux Grand Prix La Marseillaise. «Si je peux refaire le coup de La Marseillaise, je le refais direct, hein… Même si je me casse encore la main! Oui, je me casse la main! C’est tellement rare de gagner. Et si je dois résumer ma saison 2024, c’est quand même La Marseillaise… Cela faisait des années que j’essayais, que je me plaçais, que ça se jouait à pas grand-chose. Maintenant, je sais que je peux gagner…»
Car effectivement, plus d’un mois plus tard, il s’était brisé la main sur Paris-Nice, ce que n’avait pas manqué de remarquer son manager, Marc Madiot. «Il m’a rappelé toute la saison en rigolant que, souvent, le vainqueur de La Marseillaise avait de la malchance pour la suite de la saison. Quand je me suis cassé la main sur Paris-Nice, Marc m’a dit : « Oh non! C’est parce que tu as gagné La Marseillaise, ce n’est pas possible »…»
À noter que, dans son équipe, ce sera la première du Français Rémi Cavagna, transféré cet hiver de Movistar.
MODE D’EMPLOI
La course : 164,2 km
Principaux engagés : Geniets, Cavagna, Gruel, Le Gac (Groupama-FDJ), De Bondt, Seixas, Gautherat (Decathlon), Vauquelin, Capiot (Arkéa-B&B Hotels), Thomas, Perez (Cofidis), Laurance, Tarling, Fraile, Turner (Ineos), Kielich, Janssens (Alpecin), Dujardin (TotalEnergies), Kudus (Burgos BH), Dias (Caja Rural), Miquel (Kern Pharma), Taminiaux (Lotto).