Accueil | Sport national | [Cyclisme] «Kevin (Geniets) m’a idéalement placé», commente Stefan Küng, 3e du GP E3.

[Cyclisme] «Kevin (Geniets) m’a idéalement placé», commente Stefan Küng, 3e du GP E3.


Stefan Küng n’a pas boudé son plaisir de monter sur la troisième marche du podium derrière «les deux intouchables».

Après le Grand Prix E3, c’est le moment de faire un point sur les quatre coureurs luxembourgeois qui étaient au départ.

KEVIN GENIETS

Il redoutait la course, car il est fortement diminué par un refroidissement. Mais le champion national, qui n’a pas terminé, a fait plus que son boulot, à écouter son coéquipier suisse Stefan Küng. «J’ai été pris dans une petite chute en début de course, mais je ne suis pas laissé perturber et je me suis concentré sur les endroits clés comme le Taaienberg. Je savais qu’il faudrait y être placé, dans les dix premiers, voire les cinq premiers. J’ai dit à Kevin (Geniets) d’y aller. Et il a fait un super boulot pour me replacer encore. J’ai pu aborder, grâce à lui, le Taaienberg dans une position parfaite. On est sorti à sept, mais évidemment, il y avait là trois Jumbo. Je savais que la décision finale se ferait ensuite sur le Paterberg mais je ne pouvais rien faire de plus…», expliquera après coup le leader de l’équipe Groupama-FDJ, troisième.

Si par la suite, Kevin Geniets a abandonné, c’est évidemment pour se préserver pour la suite des évènements. «J’attends beaucoup de la semaine suivante», avait-il précisé, évoquant À Travers la Flandre, mercredi prochain et bien sûr, le Tour des Flandres.

BOB JUNGELS

Son retour sur les pavés était attendu, Bob Jungels était bien présent dans le peloton, mais ni lui, ni ses coéquipiers, ni surtout Greg Van Avermaet, son leader, ne furent malheureusement en mesure de suivre le mouvement lorsque la grande bagarre se déclencha. Et pour ne rien arranger, deux coureurs venaient juste de tomber, Stan De Wulf et Antoine Raugel. «Il n’y a pas d’excuse à avoir, les chutes font partie de la course. Non, on n’était pas au niveau physiquement. Les jambes de nos coureurs n’ont pas répondu. On n’a pas de regret à avoir, pas de frustration, on n’a pas été capables d’accompagner les meilleurs lorsque la course s’est décantée. On n’a jamais été présents à l’avant. On a pris une bonne claque!  Cela peut arriver de temps en temps. Le groupe est pourtant bon, j’espère qu’on va rebondir, relever la tête, c’est important pour la suite de la campagne de classiques», commentait Julien Jurdie, directeur sportif de l’équipe AG2R-Citroën.

Oliver Naesen (21e) sera le meilleur coureur de l’équipe, alors que Greg Van Avermaet terminait 42e, juste devant Bob Jungels, finalement classé 65e. Il y aura des jours meilleurs!

ALEX KIRSCH

Chez Trek-Segafredo, c’est Jasper Stuyven qui a eu les jambes pour amortir le choc de l’attaque des Jumbo dans le Taaienberg. Le coureur belge semblait bien vivre sa vie, jusque dans le final et il perdit de sa superbe lorsque le duo Van Aert-Laporte s’est dégagé. Un coup de moins bien. Mais derrière, dans le peloton où longtemps Ineos chassa, avant que ce ne soit AG2R-Citroën, l’une des seules grandes équipes non représentées dans le groupe d’une vingtaine de coureurs, on remarqua la silhouette d’Alex Kirsch. Comme toujours impeccable de concentration. Longtemps, il protégea Mads Pedersen. 24e au final, vainqueur d’ailleurs du sprint du gros peloton, mais pas forcément dans son meilleur jour. Alex Kirsch termina dans ce groupe, à la 55e place.

TOM WIRTGEN

On a vu à plusieurs reprises le longiligne coureur luxembourgeois de l’équipe Bingoal. Il aurait aimé sans doute être juste un peu plus saignant dans le money time de cette classique disputée à la vitesse grand V. Il termine à la 74e place dans le dernier groupe répertorié. Mais là encore, on le voit progresser de course en course.