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[Cyclisme] Kess n’est pas passé loin du succès


Alexandre Kess (à g.) a terminé jeudi deuxième du Tour de Bretagne remporté par le Norvégien Felix Orn-Kristoff alors que le Français Aubin Sparfel (à d.) a pris la 3e place.

Deuxième du Tour de Bretagne, le Luxembourgeois de l’équipe Lotto-Kern Haus a passé un cap cette saison.

Alexandre Kess (21 ans) gardait jeudi soir une voix calme et un discours réfléchi. À l’écouter, on n’aurait pas imaginé qu’il venait de terminer deuxième du prestigieux Tour de Bretagne parrainé par Bernard Hinault. On ne pouvait imaginer non plus qu’il avait essayé de faire la peau du leader et finalement vainqueur de la course, le Norvégien Felix Orn-Kristoff. Pourtant, le coureur de l’équipe belge Wanty-Nippo-ReUz, n’avait sauvé son maillot qu’avec l’acharnement collectif de ses coéquipiers.

Avec le jeune français Aubin Sparfel, un autre sacré talent en devenir, Alexandre Kess avait uni ses forces en désespoir de cause, jouant le tout pour le tout dans cette dernière étape dessinée dans les Côtes-d’Armor, entre Landébia et Plancoët. L’entreprise, un putsch, aurait très bien pu réussir, mais c’était compter sans l’inertie de ceux qui accompagnaient cette initiative. Finalement, Alexandre Kess fut obligé de rentrer dans le rang et il «mourut» à treize secondes du vainqueur final.

«Dommage que ne se soit pas entendu avec d’autres coureurs. Lorsque Felix Orn-Kristoff est revenu sur nous, il nous a tout de suite attaqués», explique Alexandre Kess.

«J’ai bien travaillé cet hiver»

«C’est vraiment bien, je suis très content», confesse néanmoins le coureur luxembourgeois qui a longtemps cru pouvoir s’imposer. «Après la 4e étape, je me suis retrouvé à onze secondes du leader, et tout restait possible. pareil dans la dernière étape, si on s’était entendu, cela aurait pu le faire», reprend le coureur luxembourgeois.

Pas besoin d’analyser longuement ses résultats pour comprendre qu’Alexandre Kess a beaucoup progressé ces derniers mois. «En début de saison, je n’étais pas loin d’un podium sur l’Olympia’s Tour. C’était le but d’être en forme dès le début de saison. J’ai bien travaillé cet hiver selon les plans de mon entraîneur, Michel Wolter. Et avec l’équipe, on roule vraiment bien ensemble. On se donne des possibilités de chercher des résultats. Sans l’équipe, cela n’aurait pas été possible de terminer deuxième de ce Tour de Bretagne…»

Il pense ainsi à tous ses coéquipiers, «qui se sont sacrifiés pour contrôler la course», dont son compatriote Mil Morang. «Il y a une bonne ambiance dans l’équipe. Sur chaque course, on se donne des possibilités de sortir dans un groupe, ce qui permet alors de jouer le classement général. Cela aurait très bien pu être quelqu’un d’autre à ma place.»

Fort de ces bons résultats sur le Tour de Bretagne avec un profil d’étapes «vallonnées et dures» qui lui convenaient «parfaitement», et «permettant d’établir une tactique», il va désormais s’aligner sur Gand-Wevelgem espoirs en fin de semaine prochaine. «Il faudra voir comment je digère tout ce que j’ai fait ces dernières semaines», prévient-il. Les épreuves de la Coupe des nations espoirs, l’Orlen Nations Grand Prix, puis la Course de la Paix, figurent à son programme provisoire. On n’a sans doute pas fini de le retrouver sur le front de l’attaque.

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