La classique française Paris-Tours, ce dimanche, met un terme à la saison du Luxembourgeois.
C’est bien rare que cela lui arrive et Jempy Drucker ne s’en cache pas. Il n’a que peu roulé à l’entraînement ces derniers jours. Peu rouler, c’est-à-dire «quand même entre deux et trois heures par jour»…
Il s’en explique : «À ce moment de la saison, on ne peut plus rien changer à sa forme. Donc, il vaut mieux favoriser la fraîcheur. Pour le reste, je suis toujours motivé et tout va bien pour moi…» On respire mieux ! Jempy Drucker reste ce coureur sérieux et professionnel qu’on connaît.
D’ailleurs, il ne tarde pas à entrer dans le vif du sujet concernant Paris-Tours, «cette classique au passé prestigieux qui mériterait de figurer encore au World Tour», résume-t-il.
Il reprend : «Cette épreuve est spéciale et l’an passé les organisateurs avaient supprimé les dernières côtes. Mais tout dépendra des conditions météo. Si le vent est violent, alors on aura une course de bordures qui peut s’emballer rapidement. La course peut être vite pliée et mieux vaut être devant…»
Dans tous les cas, Jempy Drucker, cinquième du Tour de l’Eurométropole, dimanche dernier, sera un des coureurs attendus. Un nom à ranger parmi les favoris. «Je me souviens avoir fait partie de l’échappée sur cette course. On s’était fait reprendre à deux kilomètres de la l’arrivée et cela avait été frustrant. Mais qu’on voit une échappée aller au bout ou qu’on assiste à un sprint massif, alors il faudra envisager les deux possibilités», soutient le champion national de contre-la-montre.
À peine ce Paris-Tours bouclé qu’il se tournera sans tarder vers la saison suivante. Sa quatrième saison avec le maillot BMC. «Après Paris-Tours, conclut-il, je vais rester trois semaine sans vélo et je reprendrai un programme d’entraînement hivernal assez classique avec de la musculation, de la course à pied. Le vélo sur route, je le reprendrai début novembre et en décembre je retrouverai mes coéquipiers pour le premier stage collectif dans le sud de l’Espagne, à Dénia, où nous avons nos habitudes…»
Denis Bastien