Jempy Drucker (30 ans) a effectué sa meilleure saison avec son succès d’étape dans la Vuelta. Mais pas seulement…
Vendredi, Jempy Drucker rejoindra ses coéquipiers de BMC dans le sud de l’Espagne pour le traditionnel stage de décembre. La préparation des classiques flandriennes va alors s’intensifier. Le moment idéal pour faire le point entre deux saisons.
Cette fois, on ne va pas compter toutes ses places d’honneur. Même si ses podiums dans les sprints massifs, sa 9 e place à Harelbeke à l’arrivée du Grand Prix E3, sa 19 e dans le Ronde ou encore sa dixième place à l’arrivée de Paris-Tours, ce n’est pas rien… « C’était quand même bien, non? Moi, c’est vrai que je retiens mon succès d’étape dans la Vuelta et le prologue du Tour de Luxembourg. Ça fait du bien de gagner et j’ai signé sur la Vuelta la plus grande victoire de ma carrière », souligne ainsi Jempy Drucker.
Le coureur de l’équipe BMC n’est pas du genre à se gargariser, mais il ne cache pas qu’il ne se lasse pas d’entendre des compliments sur sa saison 2016. « En ce moment encore, je rencontre des gens qui m’en parlent et oui, je ne le cache pas, ça fait du bien…»
En 2016, il ne s’est pas contenté de viser des bouquets, si on peut écrire ainsi. Non, Jempy Drucker s’est aussi fait fort de faire son boulot d’équipier dans les classiques flandriennes, son domaine de prédilection. «J’avais bien commencé en faisant mon travail pour Greg (Van Avermaet) dans le Het Nieuwsblad puis dans Milan-San Remo. Malheureusement, Greg a été ensuite malade à Harelbeke où je suis arrivé avec le premier grand groupe pour la gagne. Avec le recul, je me suis aperçu que j’aurais pu faire mieux que neuvième. Il m’a sans doute manqué la confiance. Je ne referais sans doute pas la même course aujourd’hui. Dommage pour nous que Greg soit ensuite tombé dans le Ronde, mais globalement, je ne m’en suis pas trop mal sorti au printemps», relève encore un Jempy Drucker dont la présence sur les courses de pavés s’est sans cesse affirmée au fil des ans.
Au point d’en faire aujourd’hui un peu plus qu’un lieutenant de Greg Van Avermaet. Il ne le dit pas aussi ouvertement, mais son succès dans la Vuelta, un an après son succès à Londres, lui ouvre de nouvelles perspectives.
Denis Bastien
Article complet à lire dans notre édition du mercredi 7 décembre.
Ses résultats en 2016
Ses trois succès
Chrono par équipes de Tirreno-Adriatico; prologue du Skoda Tour de Luxembourg, 16 e étape du Tour d’Espagne.
Ses places
Courses d’un jour
9 e du Grand Prix E3, 10 e de Paris-Tour, 12 e du Grand Prix Beghelli, 19 e du Tour des Flandres, 73 e de Kuurne-Bruxelles-Kuurne, 52 e de Strade Bianche, 69 e de Paris-Roubaix, 140 e de Milan-San-Remo
Courses par étapes
3 fois 2 e d’étapes au Tour de Burgos, 5 e d’une étape au Tour d’Oman, 2 fois 5 e d’étapes au Tour d’Abou Dhabi (1 fois 9 e ), 6 e , 7 e et 8 e et 9 e d’étapes au Stoer ZLM, 7 e et 9 e d’étapes au Tour de Californie, 6 e d’une étape au Skoda Tour de Luxembourg, 142 e de la Vuelta.