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[Cyclisme] Nina Berton : «Je ne dois pas attendre le sprint»


Cet été, Nina Berton pourrait s’aligner au Tour de France, après le Tour d’Italie qui partira le 6 juillet.

Nina Berton sait que sa marge de manœuvre sera étroite dimanche lors des championnats nationaux face à Marie Schreiber, la tenante du titre.

La donne paraît assez simple chez les femmes. On devrait assister à un duel entre Marie Schreiber, la tenante du titre, et Nina Berton, qui peut être arbitré par Liv Wenzel, dont les derniers résultats ont été probants. La Luxembourgeoise de l’équipe EF Education-Oatly a terminé troisième en 2024 et deuxième en 2023. Elle fait le point.

On imagine que le titre de championne vous fait rêver…

Oui, le titre de championne nationale sur route est toujours celui qu’on veut le plus. On peut porter le tricot sur toute la saison. Sur la plupart des courses, on s’aligne en course en ligne. Tout le monde en fait sa priorité.

Vous avez établi une stratégie particulière ?

Il faudra voir comment la course se développe, mais je ne cache pas que je préférerais que la course soit dure et que cela n’arrive pas au sprint.

Par rapport à Marie Schreiber, a priori votre plus grande rivale, comment procéder ?

Liv (Wenzel) sera sans doute là, j’imagine qu’à la fin de la course, cela sera peut-être un peu dur pour elle. Mais on ne peut jamais savoir ce qui se passe dans les championnats nationaux, où la course est spéciale avec une possibilité de surprise.

Il ne faut pas attendre le sprint, ma force, c’est la longue montée où on peut avoir des intensités de cinq minutes

Quelle serait la course idéale pour vous ?

Je ne dois pas attendre le sprint, ma force, c’est la longue montée où on peut avoir des intensités de cinq minutes et attaquer dur. Au sprint, Marie est au-dessus de moi. Toutes les deux, on se connaît bien. Les points forts comme les points faibles.

Y a-t-il une part d’intox le jour d’un championnat ?

On s’entend bien, mais dans la course, nous sommes des adversaires. Aucune ne veut faire de cadeau à l’autre.

Vous est-il arrivé de parler de ce championnat toutes les deux ?

Non, la course se ressemble souvent d’une saison à l’autre. On parle d’autre chose.

Quel sera votre programme ces prochaines semaines ?

Je vais d’abord m’aligner sur le Giro, puis il est possible que j’enchaîne avec le Tour de France. C’est une possibilité et non une certitude.