Fort d’une préparation en altitude le champion national est prêt à retrouver le chemin de la compétition pour une saison 2022 qu’il espère dense.
Demain, ce sera l’heure de la reprise pour le champion national, au départ du Tour des Alpes-Maritimes et du Var (ex-Tour du Haut-Var). Comme désormais à son habitude (l’an passé, il avait repris directement avec le week-end d’ouverture belge, fin février), Kevin Geniets privilégie un entraînement de qualité à une accumulation de courses de préparation.
D’ailleurs, à l’écouter, son entraînement des dernières semaines s’est bien passé. «Les stages étaient vraiment costauds et lorsque je suis rentré, rapporte le Schifflangeois de l’équipe Groupama-FDJ, j’ai soufflé pendant une semaine. Toute la préparation s’est bien passée avec une semaine de stage sur le volcan Teide. Puis avec Stefan Kung, on a prolongé de dix jours en chambre hypoxique à Calpe.»
Un choix compréhensible, car à ce moment de la saison, rouler sur les hauteurs de la Sierra Nevada peut s’avérer quelquefois compliqué en raison des conditions climatiques changeantes à cet endroit prisé de tous les professionnels adeptes des stages d’altitude. «Le relief autour de Calpe permet également de varier davantage les entraînements et évite de toujours faire de la montagne. L’an passé, nous étions allés en Sierra Nevada, mais c’était moins bien. Bien sûr, on a essayé de rester le maximum de temps dans la chambre, en dehors des entraînements», explique ainsi Kevin Geniets.
Désormais, il est temps de mettre tous ces entraînements en pratique. Mais bien sûr, il a ses propres sensations et cela a le don de le tranquilliser. «Je me sens vraiment bien, mais en course, c’est toujours un peu différent. Je sais par expérience que je n’ai pas besoin de beaucoup de courses pour bien marcher», rappelle-t-il comme une évidence. D’ailleurs, l’an passé, pour sa reprise au Het Nieuwsblad, il avait signé une belle neuvième place!
La tête en… Belgique
Dans tous les cas, Kevin Geniets va découvrir à compter de vendredi ce Tour des Alpes-Maritimes et du Var qu’un certain Ben Gastauer avait remporté en 2015. «Pour la première course, on ne sait jamais vraiment où se situer, alors on doute un peu», poursuit-il.
Son équipe Groupama-FDJ a fière allure avec son grimpeur australien Michael Storer, lauréat l’an passé de deux étapes sur la Vuelta. Mais surtout avec Thibaut Pinot qui semble avoir retrouvé tout son allant. «On a une belle équipe avec Thibaut (Pinot) qui a déjà effectué plusieurs courses (NDLR : La Marseillaise et l’Étoile de Bessèges) depuis le début de saison. Après, il faut voir quelles seront mes sensations. Les parcours sont vallonnés et je connais pas mal de routes par là-bas. Je pense que j’aurai un rôle d’équipier», analyse-t-il.
Car à l’évidence, il ne sera pas question de trop en faire. «J’ai déjà la tête au week-end prochain pour l’ouverture belge avec le Het Niewsblad, puis le lendemain, Kuurne-Bruxelles-Kuurne», se projette-t-il ainsi.