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[Cyclisme] Geniets : «Au Pays basque, ce sera la folie»


Kevin Geniets va bientôt reprendre le chemin de l’entraînement.

Cette année sur le Tour, le Luxembourgeois de l’équipe Groupama-FDJ avait marqué les esprits avec un gros travail pour David Gaudu, quatrième à Paris.

«J’ai regardé la présentation du Tour, mais je n’ai pas vu tous les profils…» On peut excuser Kevin Geniets. Il est encore en vacances. Après la Grèce, il est chez lui en Haute-Savoie. Mais il n’a pas encore repris l’entraînement. Ce sera chose faite dans une grosse semaine. «Tranquille, avec de la randonnée, et d’autres sports. Mais cela fait un moment que je n’ai pas roulé…», glisse-t-il.

Au lendemain de Paris-Tours, tous les coureurs de Groupama-FDJ ont passé trois jours à Besançon au centre performances de l’équipe pour des tests physiques et des entretiens. Ils y ont forcément parlé de leur programme.

«Je ne peux pas en parler tout de suite. J’ai des idées dans la tête, mais c’est encore tellement long jusque-là. Avoir une idée, c’est bien, mais encore faut-il marcher, être sélectionné le moment venu. Ce sont les jambes qui décident. C’est trop facile de parler en novembre.»

Toutefois, il ne cache pas que l’envie d’y retourner est forte : «C’est clair, c’est l’un de mes plus beaux souvenirs de ma carrière.»

Alors ce Tour de France 2023, annoncé par son coéquipier David Gaudu, quatrième en 2022, comme un Tour pour grimpeurs? «C’est toujours un peu pareil, on a toujours les Pyrénées, toujours les Alpes. Mais c’est vrai qu’il n’y a pas de pavés, pas beaucoup de chronos, et le chrono se trouve en bosse. C’est un poil différent de l’édition  2022.»

Et cela va commencer par le Pays basque. «C’est vraiment bien, le départ au Pays basque, ce sera la folie avec les spectateurs. L’arrivée de la Vuelta était dans le coin et le Tour du Pays basque, c’est la folie. Pour le spectacle, c’est top. Et puis ces étapes du Pays basque ne seront pas faciles. Après, j’ai noté l’arrivée au Grand Colombier, c’est à trente minutes de chez moi. Du coup, c’est intéressant…», apprécie-t-il.

Premier stage en décembre

Juste de quoi maintenir son enthousiasme au top ces prochains mois. «Le premier stage s’effectuera en décembre à Calpe après la présentation d’équipe. Début janvier, on va repartir en altitude au volcan Teide. L’an passé, j’étais seul au Teide avec Stefan (Kung). C’était top, il faisait beau, on a pu faire beaucoup de travail en endurance. Je pense qu’on sera un peu plus cette fois-ci. Après, lorsqu’on revient, on peut faire du spécifique, du plat, des choses intenses. L’idéal pour préparer les Flandriennes.»

Bon, avec ce que Kevin Geniets a démontré tout au long de la saison 2022 où seul un petit succès aura fait défaut, car cela aurait été bien mérité, inutile de tourner plus longtemps autour du pot. Si tout se passe normalement, on voit mal comment il ne pourrait pas effectuer le même programme en 2023.

«J’arrive à un stade où j’ai ma place dans l’équipe. Il devrait y avoir les classiques flandriennes, un Dauphiné et un Tour. La saison passée, cela s’était super bien passé, à chaque fois que je devais être là, j’étais là. Dans les Flandriennes, si la forme est là, quelques ardennaises si la forme est là. J’ai trouvé mon truc dans ce programme», soupèse-t-il encore.

On lui fait remarquer qu’il n’a d’ailleurs pas eu de désagréments en 2022, Kevin Geniets relativise notre propos : «La saison dernière, j’ai eu le covid pour l’ouverture de la saison des classiques, puis mes deux chutes sur Paris-Nice. Mais je prends soin de moi, quand un truc m’arrive, je freine directement. Donc, j’arrive à passer très vite à autre chose. Au Tour, je n’ai qu’une petite chute, peut-être de la chance. Je connais aussi des galères, mais cela passe peut-être inaperçu. Tous les coureurs en ont…»