[Cyclo-cross du Koppenberg] La championne nationale s’est classée mardi à la 4e place de cette épreuve très relevée. Après coup, elle ne cachait pas sa satisfaction.
Plus ça va et mieux ça va pour Christine Majerus, classée mardi quatrième du cyclo-cross du Koppenberg, une épreuve importante du calendrier belge où évidemment l’élite mondiale se retrouve au départ. «Je suis très contente de mon résultat», expliquait l’intéressée au téléphone, alors qu’elle se trouvait sur le chemin du retour en direction de Paris.
«C’est un circuit très dur qui a été modifié cette année et c’était encore un peu plus physique puisque nous devions gravir le Koppenberg jusqu’au sommet. Et puis la course a été longue, nous avons couru pendant 50 minutes, ce qui est rare. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avant le départ et je repars finalement satisfaite. J’ai pris tout de suite un bon départ puisque je me suis retrouvée en cinquième puis en sixième position avant de remonter», confessait Christine Majerus qui, au bout du compte, a fini par se retrouver à la bagarre avec Sophie De Boer pour la 3e place.
«J’ai flanché à la fin, mais je reste néanmoins contente de ma gestion de mes efforts et de la façon dont j’ai couru. Techniquement, j’ai également réalisé une bonne course et je me suis sentie en confiance dans les descentes», notait encore la compétitrice de Boels-Dolmans.
«Bon pour le mental»
Depuis son retour du Qatar et sa reprise du cyclo-cross sans transition, Christine Majerus monte constamment en puissance. «Pour ma reprise à Valkenburg (21e), c’était difficile car je n’ai jamais été dans l’allure. Mais ensuite à Pontchâteau lors des championnats d’Europe, ma chute au deuxième tour, m’a empêchée de faire mieux que 13e. Sur ce parcours rapide, c’était impossible de revenir devant. Donc, comme les meilleures étaient là, cette quatrième place est une petite revanche !»
Finalement, aurait-elle joué la gagne dans ce Koppenbergcross? «Les deux premières étant meilleures que moi dans les ascensions, je ne le pense pas. Mais j’ai bataillé avec des filles comme Sophie De Boer et Sanne Cant, cela me satisfait, ce ne sont pas n’importe qui…» À ce stade de la saison et dans la perspective des Mondiaux de Belvaux, Christine Majerus positive. «Je suis très contente de ma course, c’est bon pour le mental», retient-elle encore.
Évidemment, la saison est encore longue. Et la multiple championne nationale veut continuer à progresser avec méthode et sérénité. Dimanche, le rendez-vous à Ruddervoorde, «sur un circuit rapide», lui permettra encore de travailler le rythme. Une semaine plus tard, avec le «Grote Prijs van Brabant», aux Pays-Bas, «je vais bosser le côté physique car le circuit y est souvent boueux». «Cela me permettra de me retrouver en course dans des situations différente», conclut-elle.
Denis Bastien