Après avoir enchaîné Tirreno-Adriatico et le Tour de Catalogne, Bob Jungels va se lancer dans la campagne des classiques ardennaises.
Les classiques ardennaises pointent le bout de leur nez et avec cette Flèche Brabançonne, une semi-classique au plateau pas forcément très relevé (hormis l’équipe Bahrain de Sonny Colbrelli et Enrico Gasparotto, l’équipe Lotto de Tiesj Benoot et Tim Wellens, la BMC de Dylan Teuns et également Dimension-Data d’Edval Boasson Hagen ou encore la Michelton-Scott de Carlos Verona), qui se déroulera demain mais dont le profil est parfait, c’est forcément à l’Amstel Gold Race que l’on songe.
Dimanche du côté de Valkenburg, Philippe Gilbert, triple vainqueur et tenant du titre, et Julian Alaphippe, le jeune français qui ne cesse de monter, l’équipe belge aura fière allure avec Bob Jungels, en soutien, voire en artificier comme l’an passé.
Après Tirreno-Adriatico (18e) et le Tour de Catalogne (24e) disputés en guise de préparation, Bob Jungels qui revient d’un stage personnel du côté de Majorque, reprendra la compétition avec la détermination et l’énergie qu’on lui connaît.
«Avec la Flèche Brabançonne, nous entrons dans une nouvelle période du calendrier et nous nous dirigeons vers les classiques montagneuses. Le parcours monte et descend toute la journée sur plus de 202 kilomètres. Après 132 kilomètres, les coureurs franchissent la ligne d’arrivée pour la première fois et repartent sur trois tours locaux de 23,4 kilomètres avec cinq collines, les trois dernières placées dans les 10 derniers kilomètres du tour. Les montées sont plutôt courtes, mais la fatigue va marquer les gars, en séparant les plus forts des plus faibles», détaille le directeur sportif des Quick-Step, Rik van Slycke.
«Il y a pléthore de bons coureurs sur la liste de départ et nous ne prendrons pas la course à notre compte comme on a pu le faire dans les classiques de pavés. Ça ne veut pas dire que nous n’essaierons pas de sortir quelque chose de cette belle course», poursuit Van Slycke.
Denis Bastien