Ben Gastauer a reçu son programme pour sa douzième saison chez les pros et son équipe, désormais intitulée AG2R-Citroën, où est arrivé Bob Jungels!
Ben Gastauer (33 ans), qui a prolongé son contrat d’un an supplémentaire à l’automne dernier, va attaquer sa douzième saison chez les professionnels à la fin du mois, avec le Grand Prix de la Marseillaise. Le Luxembourgeois de l’équipe AG2R-Citroën est aujourd’hui le coureur sous contrat présent depuis le plus grand nombre d’années dans la formation de Vincent Lavenu.
Comment se passe votre stage à Dénia?
Ben Gastauer : Très bien. On a du beau temps et on peut bien rouler parfaitement, tout va bien.
Connaissez-vous votre programme?
Je vais attaquer avec le Grand Prix de la Marseillaise (31 janvier) puis je vais enchaîner avec l’Étoile de Bessèges (3-7 février). Puis je vais disputer le Tour des Alpes maritimes et du Var (NDLR : du 19 au 21 février, une épreuve qu’il a remportée en 2015). Ensuite, je disputerai, soit la Drôme Classic (27 février), soit le lendemain l’Ardèche classic (28 février), on verra bien. Je serai ensuite au départ du Trophée Laigueglia (3 mars). Après deux semaines de pause, je suis prévu sur le Tour de Catalogne (22-28 mars) puis le Tour du Pays basque (5-10 avril). Le Tour du Jura est aussi à mon programme (17 avril), comme Eschborn-Frankfurt (1er mai). Puis enfin, ce sera le Giro (8-30 mai). Voilà, c’est assez complet pour la première partie de ma saison. Il s’agit du programme provisoire et il faut maintenant que la saison se passe normalement.
«Je disputerai le Tour de Catalogne avec Bob»
Ce programme vous convient-il?
Oui, je trouve que c’est un beau programme pour moi. Les courses en France de début de saison, j’apprécie. J’ai aussi souvent participé au Tour de Catalogne (il s’agira de sa neuvième participation) et j’ai surtout bien envie de retourner sur le Giro (déjà six participations) où j’espère que ça marchera mieux que ces deux dernières années (il abandonna sur chute l’an passé, se brisant une clavicule dans la 8e étape et termina l’édition 2019 très éprouvé après avoir souffert d’une bronchite puis d’une blessure au périnée). J’ai envie de prendre ma revanche.
Finalement vous n’allez pas beaucoup courir avec Bob Jungels, votre nouveau coéquipier…
Effectivement, en début de saison, le Tour de Catalogne devrait être notre seule course commune.
Quel effet cela vous fait de le côtoyer dans ce stage d’avant-saison?
Plusieurs fois, on s’est retrouvé dans le même groupe pour rouler. Je pense qu’il est content d’être là. C’est bon signe, il a l’air très motivé. C’est sympa de voir avec un autre coureur luxembourgeois dans cette équipe. On parle un peu luxembourgeois!
«Ce changement déclenche plein de choses»
Quel discours général vous a-t-on donné dans l’équipe?
C’est clairement un tournant en 2021. Un nouveau départ. Nos dirigeants ont clairement envie de remporter plus de courses. Avec le recrutement effectué, je pense qu’on va trouver ce chemin du succès. On sera plus compétitif dans les courses d’un jour, notamment. Puis pour le succès des étapes dans les courses par étapes. C’est un gros bouleversement. Avec l’arrivée du nouveau sponsor, Citroën, ils ont pu attirer de nouveaux leaders et c’est assez impressionnant de réaliser qu’un tiers de l’effectif a changé. Cela fait du bien, ce changement, cela déclenche plein de choses. J’ai l’impression qu’on est sur la bonne voie.
L’apprentissage des nouveaux vélos BMC se passe bien?
Parfaitement, on a déjà beaucoup roulé avec et je suis vraiment content. Je me sens très bien sur ce vélo. C’est aussi la première fois que je roule avec des freins à disque, c’est appréciable, j’imagine que dans les grands cols et par mauvais temps, cela apporte beaucoup de sécurité. Avec le matériel, on est de nouveau au haut niveau. On n’a plus de retard. D’ailleurs, on n’a pas eu de problème pour régler ces nouveaux vélos, c’est un signe et tout le monde est content.
Après ce stage, allez-vous vous entraîner du côté de Vence où vous possédez une résidence?
Pas tout de suite, je vais rentrer d’abord au Luxembourg puis je reviendrai dans le sud de la France pour mes premières courses. Mais j’irai ensuite là-bas reconnaître les étapes du Tour des Alpes maritimes et du Var.
Entretien avec Denis Bastien