Dimanche au Portugal lors de la 3e édition de la Figueira Champions Classic, le jeune coureur luxembourgeois de l’équipe Tudor Devo a commencé sa saison chez les grands. Il raconte.
De retour lundi matin au Luxembourg, au lendemain de la Figueira Champions Classic, Arno Wallenborn (21 ans) revient sur sa première course effectuée directement avec l’équipe Pro Team de Tudor et aux côtés d’un certain Julian Alaphilippe.
LE CONTEXTE
«Honnêtement, démarrer ma saison avec l’équipe pro et, de surcroît, se retrouver dans la même équipe que Julian Alaphilippe pour sa première course sous les couleurs de Tudor Pro Cycling, c’est une chance. L’équipe m’a fait confiance. Cela s’est bien passé pour moi. Je pense que ma performance était bonne. J’ai pu effectuer mon travail comme je l’avais prévu et comme on me l’avait demandé. L’idée de l’équipe est de nous donner de l’expérience au niveau professionnel et de nous préparer le mieux possible pour la suite, au cas où on parviendrait à rejoindre les rangs de l’équipe professionnelle. Cela correspond à la philosophie de notre formation et c’est ça qui m’a séduit lorsque j’ai signé pour l’équipe de développement.»
D’habitude, je vois ces courses à la télévision, mais là, j’étais dedans
LA COURSE
«Ce n’était pas un parcours facile. Avec Julian qui faisait partie des principaux coureurs au départ, on avait un rôle spécial. On a pris nos responsabilités et la course en main. On a fait le plus gros du travail jusqu’au final. Au niveau des résultats, il n’y a pas de regrets à avoir, je dirais. On a tout tenté, mais en cyclisme, il n’y a qu’un vainqueur (rappelons que c’est le coureur portugais Antonio Morgado qui s’est imposé en solitaire). J’ai fait ma part de travail en roulant pour gérer l’écart avec les échappées, puis à l’entrée du circuit final, juste avant l’attaque de Julian, puis si possible pour le repositionner dans le premier tour du circuit final. C’était technique avec beaucoup de sens giratoires à prendre. C’était compliqué, mais on a bien géré ça. Nous étions une équipe forte. C’était mon boulot et j’ai essayé de le faire le mieux possible. J’ai fini la course tranquillement une fois que mon boulot était terminé, histoire de faire des kilomètres. C’était une très belle expérience pour moi. D’habitude, je vois ces courses à la télévision, mais là, j’étais dedans.»
JULIAN ALAPHILIPPE
«Il est très sympa, il ne fait aucune différence entre les coureurs, ne regarde pas le statut des uns et des autres pour communiquer. Il parle à tout le monde, j’ai trouvé ça beau…»
CE QU’ON LUI A DIT
«Le directeur sportif (l’Italien Matteo Tosatto) et l’équipe étaient satisfaits (Julian Alaphilippe a finalement pris la 8e place). Honnêtement, on veut toujours plus. Mais en tant qu’équipe, on a travaillé fort. Personnellement, j’ai fait de mon mieux. C’est bien.»
LA SUITE DE SA SAISON
«L’hiver s’est bien passé pour moi, j’ai pu bien travailler. J’étais en stage en Espagne juste avant de me rendre au Portugal pour cette course. Dimanche, je vais repartir pour une semaine en stage. Ce sera une petite préparation finale pour lancer la saison avec l’équipe Devo, mais je n’en sais pas plus pour le moment.»
