Le Luxembourgeois de Trek-Segafredo fait le point sur sa saison qu’il débutera jeudi du côté au Challenge de Majorque (30 janvier-2 février).
Il va avancer en terrain connu, demain au départ du Trofeo Felanitx, première épreuve du Challenge de Majorque où il portera son premier dossard de la saison 2020.
«J’étais venu ici en 2015 pour ma première saison professionnelle avec Cult Energy», se souvient Alex Kirsch.
Majorque est depuis quelque temps une destination privilégiée pour le coureur luxembourgeois. «J’y étais pendant les fêtes de fin d’année avec mon épouse pour un stage personnel. Puis je viens d’y retourner du 11 au 22 janvier pour le deuxième rassemblement de l’équipe.» Le premier stage, lui, s’était déroulé en Sicile en décembre.
Pour le moment, Alex Kirsch se trouve dans le bon tempo concernant sa préparation. «Je n’ai jamais trop marché en janvier et ce n’est pas vraiment le but. Mais je me sens bien en sortant de l’hiver. Le but est de prendre du rythme avec un programme adapté. Je vais disputer trois des quatre épreuves du Challenge de Majorque. Puis je vais enchaîner avec l’Étoile de Bessèges. Cela me fera huit jours de course sur douze jours, c’est pas mal…», rappelle-t-il.
À Majorque, il connaît les terrains vallonnés qui sont proposés, de très beaux terrains de jeu. Il se voit par avance y jouer un simple rôle d’équipier.
Des ambitions personnelles aussi
Le premier volet, ce jeudi, étant généralement dévolu aux sprinteurs (comme le dernier jour), le Luxembourgeois s’efforcera de placer celui de Trek-Segafredo, Matteo Moschetti, dans les meilleures dispositions. «Du moment qu’on travaille bien ensemble, c’est le plus important», soutient-il.
Il faut dire qu’Alex Kirsch a déjà la tête aux classiques qui, rappelons-le, constitueront ses premiers gros objectifs. «Je dois être au top pour jouer un rôle d’équipier, de lieutenant, dans toutes les grandes classiques de pavés. Et j’aimerais obtenir des libertés dans des épreuves de moindre importance comme par exemple le Grand Prix Samyn (3 mars, où il termina deuxième en 2017) ou le Grand Prix de Denain (19 mars).»
C’est qu’à désormais 27 ans Alex Kirsch aimerait avoir la joie de remporter son premier succès après une belle palanquée de places d’honneur. C’est non seulement légitime, mais parfaitement envisageable.
Une saison de classiques !
Le reste de sa saison est déjà parfaitement connu. Il sera bien évidemment au départ du Het Nieuwsblad (29 février) mais pas de Kuurne-Bruxelles-Kuurne, le lendemain.
Rappelons qu’il passera par Paris-Nice (8-15 mars) pour monter en puissance en vue des grandes courses d’un jour. La Panne (25 mars), le Grand Prix E3 (27 mars) et Gand Wevelgem (29 mars), puis À Travers la Flandre (1er avril) conduiront aux monuments du Tour des Flandres (5 avril) et de Paris-Roubaix (12 avril).
«Je vais évoluer dans la continuité de ma saison 2019, mais j’aimerais m’affirmer encore un peu plus. Par exemple, l’an passé, j’avais découvert mon premier grand tour avec la Vuelta. J’aimerais y retourner en août, mais avec l’ambition supplémentaire de viser l’une ou l’autre étape», promet-il.
Denis Bastien