Le Luxembourgeois de Trek-Segafredo débutera à Préizerdaul. Mais il n’a pas encore fixé les autres dates.
«Asport m’a fourni deux très beaux vélos, alors oui, je vais refaire un peu de cross cet hiver», explique ainsi Alex Kirsch. Les photos ont circulé sur les réseaux sociaux. Le coureur de l’équipe Trek-Segafredo ne s’y était plus aventuré depuis plusieurs années déjà (il avait terminé troisième du championnat national juniors en 2009 !).
«C’est vrai que ce n’était plus la mode, mais les exemples de Mathieu van der Poel ou de Wout van Aert ont marqué les esprits. Il fut un temps où on considérait le cyclo-cross comme dangereux. Mais l’entraînement moderne prévoit d’effectuer des intensités en décembre. Du coup, je me suis dit que quitte à le faire, je préfère effectuer des intensités en course dans un cyclo-cross que sur des rouleaux», explique le coureur luxembourgeois, ravi à l’idée de retrouver les sous-bois.
Évidemment, Alex Kirsch ne cherchera pas à viser un succès lors de ses apparitions. «Je vais m’appliquer à travailler certaines intensités et les relances après les virages. Et, techniquement, c’est également un très bon exercice.»
Pour le moment, rien ne presse. Alex Kirsch a consulté le calendrier local. Il fera sa première apparition le 8 décembre du côté de Préizerdaul. Et ensuite ? «Après, je vais partir pour le premier stage route avec l’équipe en Sicile. Je fixerai les autres dates un peu plus tard…» On se souvient qu’à son époque, Laurent Didier, aujourd’hui retraité, procédait également ainsi.
Jempy Drucker pas pressé…
Quant à Jempy Drucker qui est pour sa part un ancien spécialiste de haut niveau puisqu’il débuta sa carrière par le cyclo-cross dans l’équipe Fidea, il avait émis l’idée de participer lui aussi à quelques épreuves cet hiver afin de travailler également des intensités. Il a bien repris l’entraînement sur route et participera lui aussi à un stage en décembre à Majorque. «J’en profiterai pour poser la question à mes dirigeants car je ne l’ai toujours pas fait, même si tout le monde me pose la question…»
Denis Bastien