Alex Kirsch vient d’achever son premier stage avec Trek. Le nouveau venu se sent déjà comme un poisson dans l’eau au sein de la formation World Tour.
Alors que les cyclistes sont davantage habitués à fréquenter Majorque, c’est plus à l’est que l’équipe Trek a effectué son premier stage. C’est en effet du côté de la Sicile qu’Alex Kirsch et ses nouveaux coéquipiers se sont retrouvés pour une première mise en jambes solide : «Le stage a duré onze jours, dont neuf sur le vélo. Je ne connaissais pas et même si Majorque reste ma destination favorite, la Sicile ce n’est pas si mal. Il y a un peu de tout, du plat, du vallonné et des bosses pas trop raides et pas trop longues, idéales pour le mois de décembre. Au total, on aura roulé 38 heures et on a terminé aujourd’hui (NDLR: hier) par une sortie de 210 bornes.»
Le coureur luxembourgeois de 26 ans a découvert son premier camp d’avant-saison au sein d’une équipe faisant partie du gratin mondial. Et clairement, pour lui, ça n’a rien à voir avec ce qu’il a connu par le passé : «La mentalité de chacun est différente. C’est beaucoup plus pro. Ça ne veut pas pour autant dire que l’on roule plus vite, au contraire, car on sait qu’il reste encore six semaines avant le début de la saison.»
Lors de ce stage, l’équipe a été divisée en deux, un groupe de grimpeurs et un groupe de classiques. Évidemment, Alex Kirsch fait partie de la seconde. Son rôle sera clair : il sera là pour épauler ses leaders, qu’il s’agisse de John Degenkolb, Jasper Stuyven ou encore Mads Pedersen. «Je suis là pour les épauler. Après, tout dépendra du profil de chaque course et de la tactique mise en place.»
«À 95% ce que j’espérais»
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le programme lui convient parfaitement: «C’est à 95% ce que j’espérais», indique-t-il. Programmé notamment sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, il ne s’attendait pas forcément être à pareille fête : «J’ai été surpris de voir que j’étais directement sélectionné pour ces courses. Ce n’était pas forcément évident. Maintenant, à moi de montrer que je peux apporter quelque chose en World Tour.»
Il commencera donc sa saison à l’Étoile de Bessèges, avant d’enchaîner par le Tour d’Algarve, une épreuve très relevée. Viendra ensuite le week-end d’ouverture des courses flandriennes et Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Puis, il enchaînera avec plusieurs courses d’un jour en Belgique, qui restent à déterminer, avant de faire toutes les épreuves World Tour de Belgique, à l’exception de Gand-Wevelgem (Panne, E3, À Travers la Flandre, Tour des Flandres), avant Paris-Roubaix.
Après un premier break, il participera au Tour de Norvège et au Tour de Suisse. Et, en fin de saison, il devrait connaître son premier grand tour, avec la Vuelta: «Je voulais absolument faire un grand tour. Le Giro, c’était trop rapproché de Roubaix, le Tour, c’est encore trop grand pour moi. Il reste la Vuelta, que j’espère découvrir cette année.»
Son prochain rendez-vous avec Trek est fixé à Majorque, du 12 au 24janvier : «On va augmenter l’intensité !»
Romain Haas