L’équipe Wallonie-Bruxelles, qui deviendra WB-Veranclassic-Aqua Protect en 2017, est montée en deuxième division. Avec, dans ses rangs, un certain Alex Kirsch. Entretien.
Les dirigeants de l’équipe WB-Veranclassic-Aqua Protect ont délivré jeudi la composition de leur effectif pour 2017. Avec, comme nous l’avions indiqué le 12 octobre, un certain Alex Kirsch dans ses rangs. Le Luxembourgeois, qui portait en 2016 les couleurs de Stölting, a parfaitement su rebondir.
Le Quotidien : Alex, racontez-nous comment s’est opérée votre arrivée dans cette équipe Wallonie-Bruxelles qui s’appellera en 2017 WB-Veranclassic-Aqua Protect.
Alex Kirsch : Cela s’est fait assez vite. Nous savions que Stölting s’arrêterait en 2017 et en parlant avec Tom Flammang (NDLR : directeur sportif de Leopard) sur une course, j’ai appris que l’équipe Wallonie-Bruxelles avait le projet de grandir en 2017. Leur vœu de passer de Continental à Continental Pro vient d’ailleurs de se réaliser. J’ai eu un contact avec le manager, Christophe Brandt. Il m’a parlé de son projet et on a pris rendez-vous. J’avais des contacts avec d’autres équipes, mais j’ai tout stoppé après notre rencontre. Mon choix était fixé dès la fin août.
Qu’est-ce qui vous a convaincu?
Je connaissais déjà l’ossature de cette équipe puisque j’ai couru souvent les mêmes épreuves que Wallonie-Bruxelles ces dernières saisons. J’ai remarqué que leur programme de courses était très bon. Et qu’ils avaient beaucoup de coureurs d’expérience, connaisseurs des courses de pavés. Évidemment, ça m’a plu.
Christophe Brandt suivait votre carrière?
Oui, depuis mon passage chez Leopard. Je pensais que c’était ma troisième place dans le Tour de Luxembourg 2016 qui avait suscité son attention. Mais non, il m’a expliqué qu’il m’avait remarqué dans les échappées dans lesquelles je me lançais alors. Ma façon de courir, assez offensive, lui a plu.
Pour la première fois, l’équipe s’ouvre à des coureurs non belges…
Oui je sais, je ne serai d’ailleurs pas le seul coureur étranger puisque dans l’effectif 2017 on retrouvera deux coureurs français (Justin Jules et Christophe Masson) et un Suisse (Lukas Spengler). Le gouvernement reste un partenaire de l’équipe.
Combien de temps vous êtes-vous engagé?
Deux ans, cela m’apporte de la tranquillité après le stress des dernières années (NDLR : la reprise de Cult Energy par Stölting, puis l’annonce programmée de la dissolution de l’équipe de deuxième division).
Avez-vous déjà rencontré vos futurs partenaires?
Oui, lors d’un team building dans les Ardennes voici une dizaine de jours. Et ce dimanche, nous partons pour l’Espagne, du côté de Calpe pour le stage de décembre…
Quelles sont vos premières impressions?
En signant dans cette équipe, je savais que j’allais avoir un bon programme de courses, car j’aime les courses belges, notamment les courses flandriennes. Je connaissais bon nombre de coureurs, expérimentés, comme je l’ai dit. Mais je ne m’attendais pas à ce que le staff soit aussi pointu. L’entraîneur m’a impressionné, car il m’a fait réaliser deux tests importants. Moi qui aime travailler de manière spécifique, je suis ravi.
Comment décririez-vous votre nouvelle équipe?
Nous avons un sprinteur de premier plan avec Roy Jans (il portait jusqu’alors les couleurs de Wanty). Sebastien Delfosse, Grégory Habeaux et Kevyn Ista possèdent beaucoup d’expérience. Il n’y aura pas de grands noms comme chez Stölting, mais je pense que l’équipe sera très efficace.
Votre préparation hivernale s’est-elle bien passée?
Oui, j’ai abordé pour la première fois des séances de natation et de musculation comme des footings. Mais, bien sûr, j’ai repris la route.
Avez-vous une idée de votre programme?
Oui, je vais débuter avec les épreuves françaises de la fin janvier ( lire par ailleurs ). J’espère également que nous serons invités sur les grandes classiques flandriennes qui figurent au programme du World Tour.
Denis Bastien