Le Luxembourgeois de l’équipe Stölting sera au départ de sa dernière course de la saison. Il assure qu’il aura un contrat la saison prochaine.
Le jeune Luxembourgeois de 24 ans est rassuré sur son avenir. Sa prochaine destination sera annoncée d’ici peu.
Alex Kirsch ne gardera pas un excellent souvenir de sa deuxième partie de saison. «J’ai souffert d’un virus qui m’a poussé à l’abandon sur le Tour des Fjords en Norvège. Cela n’allait pas bien et je n’avais vraiment pas le choix. Je m’étais pourtant bien préparé. C’est comme ça, il m’a fallu prendre du repos complet», explique le coureur luxembourgeois de l’équipe Stölting qui avait, fort heureusement, réalisé une première partie de saison impeccable où il ne cessa de s’illustrer sur les routes flamandes, puis sur le Tour de Luxembourg où il prit la troisième place finale.
Assez pour lui permettre de poursuivre sa carrière professionnelle, alors que son équipe allemande a décidé de mettre un frein à son activité en deuxième division (Continental pro). L’annonce est imminente, mais l’intéressé affiche une prudence de Sioux. «J’aurai un contrat professionnel, j’en suis sûr, mais je ne peux rien dire de plus», s’excuse-t-il presque.
Il fait le nombre en Italie
On le sent rassuré. Il est vrai qu’il aurait été malheureux, dans le contexte quasi perpétuel de crise traversé par le cyclisme international, que la carrière du Luxembourgeois s’arrête en si bon chemin.
Son agent Gary McQuaid (Alex Kirsch a le même agent que Bob Jungels) aura donc réussi à convaincre un patron d’équipe. C’est effectivement une bonne nouvelle. Quant à la course du jour, les Trois vallées varésines, il ne faut pas attendre plus que de raison d’Alex Kirsch qui fait le nombre, comme on dit dans le jargon. «J’étais surpris d’être appelé, mais c’est logique, il y a beaucoup de malades chez nous. Pour moi, il s’agira de ma dernière course de la saison, alors je ferai de mon mieux, mais c’est évident que je manque de rythme (il n’a plus couru depuis le 4 septembre), même si ces derniers temps, je me suis bien entrainé…»
C’est qu’il lui faut sans tarder se tourner vers 2017 !
Denis Bastien