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[Cyclisme] À deux semaines de l’objectif


Hier, à Rumelange, Christian Helmig a mis à l'épreuve Massimo Morabito dans les parties techniques mais aussi dans les parties physiques. (Photo : Julien Garroy)

Les championnats nationaux de cyclo-cross se déroulant le 10janvier à Hesperange focalisent les attentions. On fait le point avec les cinq principaux prétendants.

Si Vincent Dias Dos Santos était absent hier à Rumelange, sa 41eplace la veille en Coupe du monde plaide en sa faveur. Depuis le début de la saison, cinq coureurs se sont détachés en série élite. Passage en revue à deux semaines des championnats.

Vincent Dias Dos Santos

Pour le moment, il a fait tout juste. Il a enchainé les succès avant de faire une pause de deux semaines (une pause sans compétition, mais évidemment pas sans entraînement!). Sa 41e place, samedi, en Coupe du monde, vient de montrer qu’il avait retrouvé le bon rythme. «Il m’a impressionné, c’est clair. Je l’ai trouvé en super forme», témoigne Christian Helmig, lequel ne fut pas aidé à Zolder par un mauvais départ et une petite chute.

C’est surtout à Hesperange pour la répétition grandeur nature du championnat que le coureur tétangeois sera scruté de près par ses adversaires. Vincent Dias Dos Santos, qui avait jusqu’ici tendance à fléchir à ce stade la saison et jusqu’au championnat, est clairement le meilleur coureur luxembourgeois en ce moment. À deux semaines de l’objectif, son nom revient souvent dans la bouche de ses rivaux et du public.

Christian Helmig

Certes, il n’était «pas dans le coup» samedi à Zolder. Mais le champion national sait se ressaisir. La preuve, hier à Rumelange, son coup de pédale était redevenu plus agressif. Et il n’hésita d’ailleurs pas à engager la bagarre pour la deuxième place avec Massimo Morabito. On l’a donc retrouvé souriant à l’arrivée. «Le championnat? C’est encore loin, puisqu’il reste deux semaines. Mais je le répète, pour le moment, Vincent (Dias Dos Santos) m’impressionne. Mais avec des coureurs comme Gusty (Bausch), on ne sait jamais. Pour le moment, il a eu de bonnes et de moins bonnes courses. Je ne négligerai pas non plus Scott (Thiltges) qui sera sur son terrain d’entraînement», explique ainsi un Christian Helmig qui n’a pas trop parlé de lui. C’est donc qu’il n’est pas si mal que ça… On devrait s’en rendre compte vendredi à Pétange.

Gusty Bausch

Comme souvent à l’approche du championnat, les choses ne vont pas aussi bien qu’il ne le voudrait. Cela ne l’empêchera pas de jouer les premiers rôles dans deux semaines, tout le monde en est convaincu. Ses adversaires au premier chef. Reste, il est vrai, qu’il n’était pas tranchant hier. Sans doute n’avait-il pas digéré ses efforts de la veille, en Coupe du monde. «Cette semaine, promet-il, ce sera wellness jusqu’à mercredi. Je ne suis plus frais, mais comme je suis en vacances, je vais pouvoir me reposer.» On le reverra donc avec un visage neuf à Pétange, où il n’avait pourtant pas spécialement prévu d’aller, vendredi. «L’entraîneur national veut que j’y aille, alors j’irai», dit-il, simplement.

Massimo Morabito

Malgré les signes d’un refroidissement (c’est de saison, même lorsque l’hiver ressemble au printemps), hier après-midi, le coureur de Leopard a tenu parfaitement son rang. «Je n’avais pas couru samedi, j’étais un peu plus frais que les autres», s’excusait-il presque. Le jeune et longiligne coureur manque encore d’un peu de technique et d’assurance, mais on le sent capable de tenter crânement sa chance. Son programme jusqu’au championnat passera par Hesperange, dimanche. Il n’a pas prévu de s’aligner à Pétange, vendredi, sauf s’il est «invité»…

Denis Bastien