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[Coupe de Luxembourg] Hostert élimine une deuxième DN, Norden y était presque


Hostert remet ça : après avoir sorti Pétange, c'est au tour du RFCU. Photo : archives lq/luis mangorrinha

Tout en contrôle sur la pelouse de Mondercange à l’occasion des 8es de finale de la Coupe, le tenant du titre differdangeois a laissé le suspense se développer sur d’autres terrains, ce mercredi soir. Et il y aura quand même deux clubs de PH au tirage de lundi : Weiler et Hostert.

 

Norden 02 – Strassen (3-5 tab)

Nombreux étaient les supporters à avoir bravé le froid et la pluie pour cet événement sportif dans le haut Nord. Ils ne vont pas le regretter. Cadenassés devant leur but, les Nordistes sont prêts à subir les assauts adverses qui tardent à venir. Un tir en pivot vicieux d’Azong (25e), voilà le maigre butin de Strassen durant le premier passage. La vaillante équipe locale méritait bien le 0-0 au repos. Strassen revient des vestiaires avec un autre état d’esprit. Lahrach avec son essai ne trouve que la transversale (47e). Si Chris Rickal sauve à deux reprises, c’est Lopes, gardien d’un soir de Strassen, qui avec brio s’oppose à Rocha Oliveira, bien lancé par Jans (76e). Les visiteurs trouvent l’ouverture quand Azong de la tête reprend un centre de Sacras (83e). Dans les arrêts de jeu (90+5), Pereira, d’une fusée lointaine, égalise. Rien ne se passe durant les prolongations, mis à part que les formations changent de gardien. Aux tirs au but, le mot de la fin revient au plus chanceux : Strassen.

Georges Bassing

 

Hostert – RFCU (1-0 ap)

Sous une pluie battante, les deux équipes ont eu du mal à entrer dans la partie. Après vingt premières minutes où le jeu des deux équipes aura manqué de fluidité, il a ainsi fallu attendre que les nuages se dissipent pour qu’Avdusinovic fasse enfin lever le public, sans pour autant faire mouche après avoir slalomé dans la surface du Racing. Une rare éclaircie dans un premier acte pauvre en occasions, Hostert exploitant mal un contre à 4 contre 3 (39e).

La physionomie de la partie n’a pas changé après le repos, avec une USH dominatrice, mais toujours imprécise. M’Barki s’est ainsi immédiatement présenté totalement seul devant Do Rego, sans parvenir cependant à maîtriser la passe d’Avdusinovic (46e). Dix minutes plus tard, Do Rego devait s’interposer sur un coup franc d’Avdusinovic pour empêcher Hostert de prendre un avantage mérité. Mais l’équipe de Marc Thomé continue d’appuyer sur la gâchette et sur une autre coproduction du duo Avdusinovic – M’Barki, il aura fallu une intervention en urgence d’Almada pour éviter le 1-0 (68e).

Passé ce temps fort hostertois, le coaching de Marco Martino, l’entraîneur du RFCU, permet de rééquilibrer les débats. Les visiteurs dominent même les dernières minutes du temps réglementaire, même si Avdusinovic, encore lui, est le plus proche d’ouvrir le score (83e). Enfin à la hauteur de son rang de favori durant les prolongations, où Ikene, Amiri, Tinelli et Gashi auraient pu assurer sa qualification, le club de la capitale a fini par payer son manque d’efficacité en se faisant surprendre à sept minutes du terme par le meilleur homme de la soirée : Kenan Avdusinovic (1-0, 113e).

Stefan Förster

 

Weiler – Canach (3-2 ap)

Il aura fallu attendre les prolongations pour savoir qui de Weiler ou de Canach allait rejoindre les quarts. Un premier but de Canach à la 24e et un deuxième de Bernard à la 89e, après que Weiler a pris l’avantage par Desevic à la 72e. Il ne manquait pas grand-chose à Weiler pour se qualifier sans passer par les prolongations, mais c’est une erreur de main du gardien local qui permet à Canach d’y croire. Un plaisir de courte durée pour les coéquipiers d’Aldin Dervisevic, car dès la 2e minute des prolongations, Lumare saute plus haut que Roulez et pousse le cuir au fond. On pensait les locaux abattus après l’égalisation, et pourtant les coéquipiers de Dzenid Ramdedovic ont trouvé les ressources nécessaires. Perkovic aurait pu faire le break sur penalty, mais sa frappe à ras du sol finit sur le poteau. Les Yellow Boys auront encore une belle occasion qui finira sur la transversale. Canach est battu.

Alexandre Adam

 

Schifflange – Mondorf (3-5 tab)

Les deux équipes entament la partie sous une pluie battante, et sur un contre, Kirch frappe des 20 mètres. Le gardien repousse dans les pieds de Mabanza, qui donne l’avantage à Schifflange (17e). La seconde période mondorfoise (qui a déjà eu deux occasions de revenir au score en première période) est plus entreprenante. Bekkouche par deux fois (49e et 53e) se montre dangereux, mais la finition laisse à désirer. Schifflange gère et procède en contre. Kirch manque de peu d’aggraver le score (67e), mais Mondorf réussit à égaliser à 10 minutes du terme sur un coup franc direct de Bourigeaud. Renvoyé sur un autre terrain que celui de son stade de la rue Denis-Netgen, Schifflange, pour qui rien ne va, n’aura même pas la possibilité de se faire du bien en Coupe de Luxembourg. Les hommes d’Ismaël Bouzid ont été poussés aux penalties où ils ont craqué, même un spécialiste de l’épreuve comme Gauthier Caron ratant sa tentative en dernier. De leur côté, les Mondorfois, qui semblent poussés par un nouvel élan avec l’arrivée de David Zitelli, ont été performants dans l’exercice. Bekkouche, Benamra, Abdelkadous et Bourigeaud faisant le boulot pour rallier les quarts, huit ans après la finale perdue contre le F91.

Claude Bazzuchi

 

Steinsel – Progrès (1-3)

Le Progrès a évité le piège de la coupe face à une vaillante équipe de Steinsel. Il faut dire que Jeff Strasser a aligné son équipe type, vu que les chances de remporter le championnat sont minces et qu’il vaut mieux miser sur la Coupe. Les choses ne débutent pas de la meilleure manière, car les locaux profitent d’une mésentente entre Peugnet et Flauss pour prendre les devants par l’intermédiaire de Logrillo qui hérite d’un long ballon de l’ancien Dudelangeois Diouf (1-0, 11e). Mais le Progrès ne va pas tarder à égaliser après une mauvaise relance du portier steinselois que Natami intercepte, servant directement Jarmouni qui place une frappe croisée (1-1, 15e). Le Progrès va ensuite monopoliser le ballon sans pour autant trouver la dernière passe et lorsqu’on pense que les deux formations vont rentrer aux vestiaires à égalité, Mixture va donner l’avantage aux siens (1-1, 45+3). Ce but permet au Progrès de gérer cette deuxième période. Mais il reste prudent, car Steinsel n’a plus rien à perdre et va de l’avant. Mais chaque erreur se paye et Lhery va en profiter pour aller tromper le gardien et donner deux buts d’avance (1-3, 62e). Le Progrès avance vers les quarts.

Jessy Ferreira

 

Mondercange – Differdange (0-3)

Battu pour la première fois cette saison samedi par la Jeunesse, Differdange comptait sur «sa» Coupe pour se relancer. Le déplacement à Mondercange n’était toutefois pas un cadeau pour le leader de BGL Ligue, accroché il y a un peu plus d’un mois sur ce même terrain par les hommes de Sébastien Mazurier (1-1). Mais c’est bien le FCD03 qui s’est montré le plus entreprenant dès l’entame. Auteur d’une première tentative dangereuse (7e), Abreu a rapidement trouvé la faille en devançant de la tête la sortie de Nazaretian, sur un long ballon de Bei (0-1, 13e).

Après une entame délicate, les coéquipiers d’Alessandro Alunni commencent à montrer le bout de leur nez, mais la frappe des 20 mètres de Babacic manque le cadre (31e). Mondercange a beau se lâcher un peu plus, ce sont les visiteurs qui doublent la mise : après trois corners consécutifs et un cafouillage, Lamas se trouve à point nommé pour pousser le ballon au fond (0-2, 36e). Tout proche de s’offrir le doublé avant la pause, de la tête (43e), le second buteur differdangeois se mue en passeur décisif pour Jorginho, qui prend tout son temps pour ajuster des 30 mètres Nazaretian (0-3, 64e).

Malgré une belle initiative de Fleury qui prend la poudre d’escampette (74e), le manque de confiance se fait sentir côté mondercangeois, et les tenants du titre en profitent pour gérer avec beaucoup de maîtrise leur pécule, à l’image de ce contre mené par Nagera et tout proche d’aboutir (84e), et valider leur ticket pour les quarts au terme d’une rencontre où ils n’auront jamais tremblé.

Gilles Tarral

 

 

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