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[Conference League] Certains Differdangeois ont un sélectionneur à draguer


Kevin D’Anzico a bouclé une saison exceptionnelle. (Photo: Gerry Schmit)

CONFERENCE LEAGUE (BARRAGES) Kevin D’Anzico va travailler pour son avenir international, ce jeudi soir, quelques heures après la nomination de Jeff Strasser. Et Artur Abreu?

Kevin D’Anzico renvoie, depuis quelques semaines, l’image d’un garçon qui commence à toucher à une forme de décontraction et de sérénité absolues. La saison passée, Théo Brusco planait haut au-dessus du championnat et Juan Bedouret continuait d’imposer ses sauvages certitudes dans les duels. Sans jamais être à la remorque de ces deux déchaînés, le troisième larron, Kevin D’Anzico, dans un style moins enlevé que l’un et moins mordant que l’autre, a bouclé une saison exceptionnelle qu’on n’a pas pu apprécier à sa juste valeur parce qu’elle brillait à peine un peu moins que celle de ses collègues. Cela ne l’a pas empêché de devenir international à 24 ans, en octobre dernier.

L’été européen est revenu et cette fois, s’il y en a bien un qui en remontre aux autres, c’est l’ancien Bascharageois. Le seul qui ne se soit rendu coupable d’aucun moment d’égarement en tout cas. Alors quel meilleur moment, pour lui, pour prendre ses coéquipiers par la main, les conduire en phase de ligue et s’offrir encore tout un automne de rencontres internationales au moment où les Rout Léiwen changent de coach?

Les défenseurs centraux au taquet

Car le climat n’est pas idéal pour durer en sélection quand on n’est «que» joueur de DN. Enes Mahmutovic est redevenu titulaire au NAC Breda. Seid Korac l’est aussi en Serie B italienne avec son nouveau club, l’ambitieux Venise. En Roumanie, Vahid Selimovic enquille les performances individuelles intéressantes avec Hermannstadt. Bref, l’embouteillage est manifeste et si D’Anzico a assumé son choix de rester au pays, disant aussi qu’il comprenait la logique de l’ancien sélectionneur, Luc Holtz, il va désormais lui falloir séduire le nouveau, Jeff Strasser.

Il n’est peut-être pas le seul. Puisque Artur Abreu aura constitué, ces dix dernières années au moins, l’un des grands malentendus du mandat de Holtz. Inconstant à l’heure actuelle, l’ailier a réalisé une belle entrée contre le Levadia, même si sur ce côté gauche, Aiman Dardari vient de signer son premier contrat pro à Augsbourg et Yvandro Borges de revenir aux affaires avec Heracles Almelo. Abreu, aussi, a besoin que quelque chose de grand se passe ce soir, avant la liste de la semaine prochaine. C’est plus nébuleux que pour D’Anzico, mais après tout…

Enfin, Juan Bedouret, qui cherchera à obtenir la nationalité luxembourgeoise l’année prochaine, a le droit de penser à l’avenir, lui aussi. Parce que les moteurs individuels font aussi parfois du bien aux ambitions collectives.