Le Comité olympique et sportif luxembourgeois présentait les contours du projet de concept intégré 2.0. Une nouvelle impulsion pour le sport dans la société luxembourgeoise ?
Une impulsion indispensable. Le comité olympique a tenu à présenter son nouveau programme, «Concept intégré 2.0» pour redynamiser son activité sportive. Pourquoi 2.0? Un usage qui signifie un renouveau, un changement. En 2014, le premier concept intégré a été amorcé. Un projet qui a porté ses fruits dans la société luxembourgeoise, «le concept intégré 2.0 vise à être une plateforme de compréhension dans le fonctionnement du sport au Luxembourg», affirme Raymond Conzemius, pendant la présentation du projet. Une initiative qui veut, à nouveau, mêler le sport au quotidien des Luxembourgeois et lutter contre la montée de la sédentarité.
Présenté par les cadres dirigeants du Comité olympique et sportif luxembourgeois (COSL), Raymond Conzemius et Laurent Carnol, le nouveau cap a été plébiscité par de nombreux curieux à la Coque, avides de savoir dans quelle direction l’institution se dirigeait. Dans un document de 150 pages sont définis 10 axes stratégiques afin de mieux implémenter le sport au niveau grand-ducal. «C’est un projet qui a été réfléchi il y a maintenant 4 années. Cela a mis du temps à se mettre en place, mais on voit qu’il y a un nombre important de personnes qui nous soutiennent. C’est un projet qui fédère», pointe Laurent Carnol à l’issue de cette présentation.
L’organisme veut profiter de la petite surface du pays pour exécuter cette réforme de manière approfondie. Une multitude de pistes (éducation, travail, système de santé…) ont été entreprises par le COSL. Une réflexion qui porte aussi sur les infrastructures nécessaires au bon développement du sport. Quel bel exemple quand l’on contemple la Coque, rénovée en 2002, au sein de laquelle se tient cette conférence de presse, lors de laquelle le ministre des Sports, Georges Mischo, était lui aussi présent.
Un moyen de rencontre
L’objectif est d’inclure le sport dans la société luxembourgeoise, à tout âge. Fort de ces valeurs, le sport est ici présenté comme une démarche commune. Et pour appuyer sur l’importance de cette incarnation, le COSL espère un plus grand nombre de sportifs luxembourgeois compétitifs sur la scène internationale, afin d’inspirer leurs concitoyens.
L’exemple soulevé dans la présentation est le modèle slovène, fort de champions comme Luka Dončić, Tadej Pogačar ou encore Jan Oblak. L’accompagnement de ces sportifs vers le haut niveau pourrait se faire grâce à une unité des lieux, entre l’étude, le travail et la vie personnelle. Des conditions idoines pour maximiser l’entrainement des espoirs du Grand-Duché.
Le rôle de la gouvernance
La volonté est aussi de relier les gens autour d’une activité, via une application en développement. Cette interconnexion, entre club ou personne, semble être un point particulièrement ciblé. De même que d’apporter du financement et une envie de professionnalisme, notamment au sein des fédérations. Le COSL souhaite mettre en place une commission pour le soutien de ces mêmes fédérations.
Le but est d’ailleurs de créer une gouvernance commune pour le sport. Les mots d’ordre tournent autour de la qualité et l’excellence, et pointent la nécessité de ce projet autour des pouvoirs publics, en allouant 1 % du budget de l’État pour le sport. Un plan d’action qui est pour l’instant pas assez soutenu financièrement, au regard d’autres domaines.
De notre collaborateur Thomas Alvarez