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Clasica San Sebastian : le vainqueur vient du Tour…


Bob Jungels possède toutes les caractéristiques d'un vainqueur de la Clasica San Sebastian. (Photo : AFP)

Classé 16e en 2013, Bob Jungels revient sur la classique espagnole. Comme il est sorti très fort du Tour, il sera à surveiller de près…

Comme presque toujours depuis sa création en 1981, il y a de fortes chances pour que la Clasica San Sebastian soit remportée par un coureur ayant disputé le Tour.

Lorsqu’il a annoncé la suite de son programme voici pile une semaine du côté d’Espelette, avant-dernière étape du Tour de France, Bob Jungels esquissa un petit sourire. «Je serai en vacances au soir de la Clasica San Sebastian», expliqua-t-il.

Au lendemain d’une 19e étape du Tour de France assez époustouflante puisqu’il fut un membre très actif de l’échappée, le champion national avait confirmé sa très bonne condition en prenant la sixième place. C’est dire s’il a terminé la Grande Boucle dans une condition physique optimale.

Des coureurs à surveiller…

C’est d’ailleurs l’autre règle avec la Clasica San Sebastian, il ne suffit pas d’avoir terminé le Tour pour espérer y briller. Mais il convient de s’y présenter avec assez de fraîcheur pour profiter de l’élan du Tour.

Ce sera le cas de Bob Jungels et Julian Alaphilippe son compère de Quick-Step Floors, même si le coureur français a sans doute grignoté dans ses réserves en s’alignant tout au long de la semaine dans des critériums d’après-Tour dévoreurs d’énergie.

Par ailleurs, les frères Izaguirre (Bahrain), Pierre Latour (AG2R La Mondiale), Omar Fraile (Astabna), Mikel Nieve (Mitchelton), Ilnur Zakarin (Team Katusha), Bauke Mollema (Trek), mais surtout Egan Bernal (Sky), un ancien vainqueur seront à surveiller.

Mais les plus grands favoris s’appellent Greg Van Avermaet (BMC), Primoz Roglic et Steven Kruijswijk (Lotto NL), Dan Martin (UAE Emirates) et Mikel Landa (Movistar). Comme Bob Jungels et Julian Alaphilippe, ils ont terminé le Tour de France en trombe. Ils chercheront forcément à prolonger les plaisirs.

Tout dépendra également de la motivation car ce n’est pas simple de se maintenir en condition à ce moment clé de la saison. Mais à l’évidence, Bob Jungels, qui en 2013 avait terminé à la 16e place après avoir aidé son coéquipier d’alors, Tony Gallopin, à s’imposer (le Luxembourgeois avait également essuyé une crevaison sur le final), a des arguments forts à faire valoir. Le dernier vainqueur de Liège-Bastogne-Liège a toutes les qualités pour sortir du lot.

« Une course emblématique et magnifique »

«La Clasica San Sebastian est une course emblématique et magnifique, mais aussi une course difficile avec un final très rude. Nous espérons avoir quelques cartes à jouer samedi, si tout va bien. Julian (Alaphilippe) et Bob (Jungels) ont été impressionnants sur le Tour de France et ils pourraient être dans le coup. Le reste de l’équipe vient du Tour de Wallonie où ils ont fait une course solide après un camp d’entraînement en altitude. Ce n’est jamais facile de gagner une course, et celle-ci ne fait pas exception, surtout avec ce terrain, mais nous allons au départ très motivés et confiants», explique Wilfried Peeters, directeur sportif.

Au niveau du parcours, c’est quasiment du pareil au même avec l’édition 2017, l’enchaînement Jaizkibel-Arkale sera un premier tournant. Mais c’est évidemment l’ascension du Murgil Tontorra et ses pentes à 22 % qui serviront de juge de paix. Celui qui s’y envolera devra ensuite assurer dans la descente…

Denis Bastien

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