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Chris Philipps : « Peut-être qu’il y a un changement de considération envers nous »


"Il n'y a pas la moindre inquiétude à avoir : tout le monde est bien dedans !", assure Chris Philipps. (photo Sportspress.lu/Gerry Schmit)

Chris Philipps, le défenseur/milieu de terrain du FC Metz, ne se ressent plus de sa contracture du week-end dernier. Ni de l’exploit en France d’ailleurs.

Luc Holtz l’a choisi comme porte-bonheur : «Il était en conférence de presse à Toulouse et on a fait match nul alors tant qu’on ne perd pas, il reviendra», a souri le sélectionneur. Et le milieu de terrain messin, qui devient suspicieux maintenant que le Luxembourg commence à compter sur la carte du football, a refusé de dire qu’il serait défenseur central contre la Suède.

Le stade sera plein de 50 000 spectateurs ce samedi. Tétanisant ?

Chris Philipps : Pour mes coéquipiers je ne sais pas, mais pour moi ce sera une première et oui, c’est très motivant. Bien sûr, il va y avoir un petit peu plus de pression durant les premières minutes, mais normalement, cela ne devrait pas être un problème.

Existe-t-il le risque d’un excès de confiance après le nul contre la France ?

Je ne pense pas, non. On a réalisé quelque chose de grand, mais c’est passé et le retour à la réalité s’est fait en club. Tout le monde s’est remis dans le bain chez lui. Durant le stage, j’ai eu l’occasion d’observer pas mal de choses, notamment les comportements et il n’y a pas la moindre inquiétude à avoir : tout le monde est bien dedans ! La remise en question a eu lieu.

Le Luxembourg a-t-il changé de statut ?

Peut-être qu’il y a un changement de considération envers nous, oui. C’est immensément positif de ce point de vue-là. D’autant qu’on voit qu’on est chaque fois un peu meilleurs durant cette campagne et que c’est très intéressant pour le futur.

Êtes-vous à 100% après votre petite contracture avec Metz ?

Oui.

Il y a un mois, à Toulouse, vous disiez ne pas savoir si vous évolueriez en défense central ou au milieu. Un mois plus tard, en Suède, vous savez ?

Oui je le sais. Ou je pense le savoir. Mais ce n’est pas le meilleur endroit pour en parler, avec plein de gens qui viennent pour essayer de savoir comment nous serons organisés.

Entretien avec Julien Mollereau, à Stockholm