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Célestin Djim (FC Metz) : «Les gens disent que je cours très vite»


A Metz, Célestin Djim a repris le n°10, disponible depuis le départ de Bouna Sarr à Marseille. (photo Maury Golini)

Prêté pour un an au FC Metz par le FC Porto, Célestin Djim a été présenté mercredi. L’occasion pour le nouvel attaquant du FC Metz de se dévoiler et d’avouer une préférence pour l’axe. Où sa vitesse pourrait être un atout.

Vous arrivez du Sports Clube Freamunde, en deuxième division portugaise, et est donc méconnu en France. Quel est votre profil ?

Célestin Djim : Je suis un joueur qui aime prendre les espaces, percuter avec la balle en vitesse, frapper… Comme un attaquant !

Votre entraîneur estime que vous êtes capable d’évoluer sur les ailes ou dans l’axe. Avez-vous une préférence ?

C’est vrai que je peux jouer aux trois postes. Après, c’est dans l’axe que je me sens le plus à l’aise, certainement parce que c’est là que j’ai joué quand j’étais au Standard de Liège (2012-14). A Freamunde, j’étais aussi avant-centre.

Avec-vous un modèle ?

(Rires) Ça dépend… Je ne copie personne mais, comme tout le monde, je regarde tous les grands joueurs. Quand j’étais petit, j’admirais surtout le Brésilien Ronaldo, par sa vitesse, son efficacité, sa puissance technique. C’était impressionnant.

À quand remonte les contacts avec le FC Metz ?

Après ma demi-saison en deuxième division portugaise qui s’est bien passée (19 matches, 7 buts), on a discuté avec mon père. Vu que je suis jeune et que j’ai encore besoin de progresser, on a parlé de Metz. Des grands joueurs sont passé par ici donc ça me paraîssait être la bonne destination.

Vous pensez à qui quand vous parlez des grands talents du club ?

Ribéry, Pirès… Surtout Ribéry, je l’ai beaucoup regardé à ses débuts.

Vous qui êtes né en Belgique, le FC Metz, ça vous parlait avant d’y signer ?

Oui, quand le club est monté en Ligue 1 la saison passée. Avant, quand j’étais plus jeune, j’étais surtout focalisé sur le Real Madrid, le FC Barcelone…

Mais vous connaissiez quelques personnes du club, non ?

José Jeunechamps (l’entraîneur-adjoint) , je l’ai eu comme coach en U19 au Standard de Liège. Il savait me parler et j’ai bien progressé avec lui. Puis quand j’avais fait quelques entraînements avec les pros, j’ai cotoyé un peu José Riga. On avait échangé trois-quatre mots !

Vous êtes prêté par le FC Porto pendant une saison, quel est votre objectif ?

Je suis venu pour apprendre et progresser. Peut-être que je retournerai ensuite à Porto, mais je n’y pense pas trop pour le moment. Je veux simplement aller de l’avant.

Avec Falcon, Baldé, Diallo, Kaprof, Kehli voire Ngbakoto, il y aura de la concurrence à votre poste. Y-a-t-il de la place pour vous ?

Peut-être oui, je pense ! Je ne suis pas inquiet, on verra.

Vous héritez du n°10, cela veut-il dire que vous pouvez aussi évoluer comme meneur de jeu ?

Ouh là non, vraiment pas ! J’aime jouer avec un n°10 à côté de moi, c’est tout. Sinon, je me sens bien quand j’ai un autre attaquant qui me crée de l’espace.

Vous aimez visiblement prendre de la vitesse. Êtes-vous si rapide ?

Les gens disent que je cours très vite, oui ! Par rapport à mes coéquipiers, je ne sais pas trop, on n’a pas encore fait de sprints ensemble.

Thibaut Gagnepain (Le Républicain lorrain)