Les Citizens rêvent de concrétiser leurs progrès européens face au FC Barcelone, son bourreau l’an dernier au même stade.
Edin Dzeko et City veulent franchir un nouveau cap. (Photo : AFP)
Ce n’est que la deuxième année que Manchester City atteint le top 16 européen mais son ambition est déjà immense : avec un effectif parmi les plus riches d’Europe, les « Citizens » se doivent d’intégrer rapidement le gotha continental où trône le Barça, quadruple vainqueur de la C1.
Sauf que l’expérience ne s’achète pas forcément à coup de millions, comme City l’a appris l’an passé. À l’aller, un penalty concédé par Martin Demichelis, expulsion à la clé, a trop rapidement anéanti les chances des Mancuniens (2-0). Et au retour, la marche était trop haute au Camp Nou (2-1). « Il est important de ne pas reproduire les mêmes erreurs », a prévenu l’entraîneur de City, Manuel Pellegrini, qui sait que la défense reste le gros point noir de son équipe.
En Premier League, les dernières semaines ont esquissé une dynamique similaire : City a décroché du leader Chelsea en janvier mais deux cartons successifs contre Stoke (4-1) et Newcastle (5-0) ont ravivé l’espoir. Hélas pour les « Citizens », ils devront composer aujourd’hui avec une absence de taille, celle de l’ex-Barcelonais Yaya Touré, indispensable à la fluidité de l’entrejeu mais suspendu pour la réception de son ancien club.
> Barcelone l’habitué inconstant
Du côté du FC Barcelone, tous les voyants étaient au vert jusqu’à une défaite surprise contre Malaga (1-0) samedi en Liga. Les Catalans venaient pourtant d’enchaîner 11 victoires d’affilée avec un épatant trio offensif « MSN » (Messi-Suarez-Neymar). Accident ? Problème de fond ? La stérilité offensive du Barça ce week-end a en tout cas réveillé de vieux démons après plusieurs défaites dans des matches-clés, comme face au Paris SG en C1 (3-2) ou au Real Madrid dans le clasico de Liga (3-1).
« Nous avons un défi spectaculaire (à Manchester) et nous allons essayer de redevenir l’équipe que nous étions jusque-là », a promis samedi l’entraîneur Luis Enrique.
Barcelone peut se raccrocher à son inégalable expérience européenne : huit fois présent en quarts de finale de C1 sur les dix dernières saisons. En outre, le retour attendu dans le onze titulaire de guerriers comme Javier Mascherano et Ivan Rakitic devrait faire le plus grand bien aujourd’hui. « Ce sera une double confrontation très difficile, a prévenu Lionel Messi la semaine dernière. L’objectif (des joueurs de City) sera de passer parce que cela fait longtemps qu’ils attendent cela. Ce sera très équilibré et les détails vont compter. »
AFP