[Boxe] Une belle fête à la Massenoire

Dans un cadre à couper le souffle, la 5e édition du Steelcity Boxgala, qui s’est tenue samedi, a été une franche réussite.

À la Massenoire, théâtre de la 5^e édition du Steelcity Boxgala organisé par le Boxing Club d’Esch, le spectacle a été au rendez-vous. Dans un lieu magnifique, qui faisait écho à la tâche dure et éprouvante des anciens travailleurs, le gala s’est clôturé par un combat opposant l’Allemand Hussin Eizouli du BC Vulkaneifel au boxeur local Francisco Alves.

Au terme d’un duel d’anthologie durant lequel les deux protagonistes se sont rendu coup pour coup, c’est finalement l’Eschois qui s’est imposé sur décision unanime des juges. La fin en apothéose d’une soirée au cours de laquelle douze combats d’un très haut niveau ont ravi les 300 spectateurs.

«Le gong a sonné à 18 h pile, ce qui est déjà positif, car on sait tous très bien que, dans la boxe, il est très difficile de respecter les horaires. Tous les combats ont été d’un très bon niveau, pourtant on avait vraiment de jeunes combattants sur le ring, qui ont une marge de progression énorme. Mais qui travaillent très dur chaque jour pour atteindre leurs objectifs», souligne l’imposant coach du Boxing Club Esch, Boris Molitor, heureux de cette franche réussite.

Et ce dernier d’ajouter : «On aurait aimé avoir un combat avec le Differdangeois Diogo De Almeida, mais celui-ci est tombé malade juste avant le gala et a été contraint de déclarer forfait. En raison du problème de visa pour notre combat pro, on n’a eu que douze confrontations, mais toutes d’un très haut niveau. Entre l’endroit et les nombreux spectateurs présents, la soirée a été super! Je ne peux que me réjouir», se félicite-il.

Avant de conclure : «Bien sûr, il y a peut-être des choses à améliorer pour l’année prochaine pour attirer encore plus de spectateurs, car au niveau des boxeurs, beaucoup nous ont envoyé une demande pour combattre, mais nous n’avons pas pu accepter tout le monde. Ce qui est de bon augure pour l’année prochaine.» Nous sommes déjà impatients de retourner à la Massenoire pour l’édition 2026.

Alexandre Adam