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Bob Jungels : « Je voulais attaquer »


Bob Jungels avait de bonnes jambes... mais la malchance s'en est mêlé (Photo : Julien Garroy)

Bob Jungels fut violemment projeté à terre avec son coéquipier Arredondo mais aussi Philippe Gilbert. Il raconte.

Bob, comment allez-vous ?

Bob Jungels : Bien, mais j’ai eu un peu peur, je l’avoue.

Comment cette chute s’est-elle passée ?

C’était hyper nerveux depuis plusieurs kilomètres. J’ai juste eu le temps de voir Philippe Gilbert par terre et une voiture en stationnement (NDLR : un utilitaire de couleur blanche) se rapprocher de moi. C’était juste, j’ai été freiné (il rit). J’ai pu revoir la vidéo dans le bus, après mon abandon et j’ai remarqué que deux coureurs de Tinkoff-Saxo se sont touchés. Ils ont entrainé Gilbert et je n’avais aucune chance de l’éviter.

On imagine votre peur…

Bien sûr, j’ai eu peur de m’être cassé la clavicule. C’est aussi pour ça que je suis resté longuement à terre. Et pour récupérer un peu. Finalement, ce ne sont que des brûlures.

Comment vous sentiez-vous avant votre chute ?

Je me sentais très bien, je roulais de façon agressive, j’avais de très bonnes jambes, ça répondait bien. J’avais l’intention d’attaquer et c’est pour ça que je restais en tête de peloton. Le problème, évidemment, c’est que tous ceux qui se sentent bien ont la même idée.

On ne peut donc pas vous demander votre avis sur le nouveau final…

(Il rit) Non, mais je l’avais reconnu mardi. Je pense que c’est une bonne chose dans l’optique du Tour. Cela va rendre la course plus dure. On a vu que la course était différente. Il y avait plus d’actions avec des chances réelles. À la fin, il restait 30 mecs au pied du Mur de Huy. Presque 150 mecs en moins par rapport à l’an passé.

Vos ambitions pour Liège-Bastogne-Liège ?

Ça va aller, j’ai trois jours pour me remettre. On verra bien mais je suppose qu’il n’y aura aucun problème.

Recueilli par Denis Bastien