Le club eschois sera presque européen, jeudi soir, s’il réussit un carton contre Rodange. Souci : le promu, qui est actuellement barragiste grâce au goal-average, ne peut rien lâcher.
Ne comptez surtout pas sur Thomas Klasen pour vous dire que tout sera définitivement plié jeudi après-midi en cas de succès (logique) du Fola sur Rodange, au Galgenberg. Mais pourquoi donc, tiens ? Pourquoi ne pas reconnaître l’évidence ? Actuellement, après tout, son Fola compte trois points d’avance sur la Jeunesse. Avec une victoire sur le promu, il en compterait six et forcerait la Vieille Dame, son dernier concurrent pour la troisième place, à faire le plein sur les deux dernières journées en espérant, en plus, que le Fola ne prenne pas au moins un point à Rosport lors de la 26e et dernière journée.
C’est déjà bien confortable comme certitude, mais ça ne s’arrête pas là : il aurait alors au minimum dix buts d’avance au goal-average, à supposer qu’il ne l’emporte que sur la plus petite des marges.
Cela dit, Rodange est sûrement du même côté du manche que ceux qui considèrent que ce n’est pas encore joué pour le club doyen. L’actuel barragiste n’a pas le choix : il regarde lui aussi tout autant le résultat de cette rencontre que l’ampleur du score. «Sur le papier, on n’a pas beaucoup de chances», admet Domenico Micarelli, privé de pions majeurs de son bloc défensif au moment même où justement il doit éviter de prendre trop de buts. «Si on peut gratter quelque chose, on ne va pas s’en priver, mais c’est vrai que le goal-average est très important.»
Julien Mollereau