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[BGL Ligue] Strassen : Roland Schaack augmente la cadence


Roland Schaack a retrouvé un banc en fin de semaine dernière. Et ça le réjouit. (photo archives Mélanie Maps)

Roland Schaack est déjà dans le costume. Dimanche, il arpentait la main courante du stade du Camping afin de suivre le match en retard de la 4e journée. Il a fini par voir la deuxième période en compagnie de Paolo Amodio, le coach du Progrès, visiblement ravi d’être de retour parmi la caste des entraîneurs.

Pourquoi avoir accepté la proposition de Strassen plutôt que d’autres arrivées auparavant ?

Roland Schaack : Tout simplement parce que j’avais envie de reprendre le chemin de l’entraînement (il sourit).

Ça doit vous tarauder depuis un bout de temps non ?

On ne peut pas dire que cela fasse longtemps, non, mais je sentais que j’étais prêt à reprendre la saison.

Avez-vous eu des offres pour ça ?

Des contacts, effectivement. Mais ce n’était pas encore LE projet.

Et qu’avait-il de plus, celui de Strassen ?

Des joueurs de qualité qu’on peut faire progresser. Mais je ne les ai pas vus jouer les trois premières journées. Seulement contre le RFCU, jeudi soir, alors qu’on s’était contactés le mercredi avec les dirigeants du club. Ce qui m’a plu, c’est leur réaction à 1-0 et après l’expulsion. Ils n’ont pas lâché et j’ai vu une véritable équipe. Et ça, ça m’a plu.

Des choses qui vous ont déplu ?

On a senti une certaine insécurité en début de partie, sûrement due au fait du changement de coach.

Le président du club, Léo Hilger, dans ces colonnes, sous-entendait qu’il fallait plus de séances à ses joueurs. Vous allez augmenter le rythme de trois entraînements hebdomadaires, vous ?

Je vais faire quatre séances. Mais ce qui compte, c’est surtout le contenu.

Une séance de plus, cela fera automatiquement un saut qualitatif ?

Oui, on peut progresser. Combien d’équipes de DN sont-elles désormais à cinq ou six séances hebdomadaires ? Passer à quatre séances, je dirais que c’est plutôt une bonne idée. Là, on va reprendre demain. Je n’ai pas voulu les priver de leurs jours de congé. L’objectif, désormais, c’est de remonter au classement !

Entretien avec Julien Mollereau