Mondorf et Schifflange se sont livrés une véritable bataille de chiffonniers pour emporter le morceau, quatre jours après s’être affrontés en Coupe. Mais le grand perdant du jour s’appelle plutôt Mondercange. Et presque Wiltz, qui aurait pu gagner gros malgré tout un match joué en infériorité numérique.
Mondorf – Schifflange (3-3)
Quatre jours après s’être affrontées en Coupe de Luxembourg, les deux équipes se retrouvent. Les vingt premières minutes sont assez timide de la part des deux équipes, encore éprouvé par leur match de 120 minutes mercredi. Cependant sur sa deuxième tentative, Gassama se transforme en passeur décisif pour Kumbi qui, d’une puissante frappe au point de penalty ouvre le score. Mondorf pousse pour inscrire ce deuxième but, une première fois avec Gassama qui voit sa frappe frôle le poteau de Conti (32e), puis c’est au tour d’Abdelkadous de tenter une frappe excentrée de vingt mètres qui passe cette fois-ci à gauche.
Plus agressif dans les duels, et bien plus entreprenants offensivement, les mondorfois rentrent aux vestiaires avec un petit but d’avance. Bouzid effectue deux changements et des ajustements tactiques, ce qui permet à son équipe, dès la 48e, de revenir au score, grâce à une frappe de Coulibaly après une passe parfaite du nouvel entrant Caron (48e). Six minutes plus tard, Schifflange va même passer devant, un centre de gauche pour la tête de Mabanza qui saute plus haut que Machado . Schifflange est transformé!
Mondorf réagit avec Kumbi, qui parvient à reprendre le cuir devant Fermal mais sa frappe est détournée par Conti sur sa barre. Quelques minutes plus tard, Kumbi est arrêté fautivement par Njombe : penalty pour Mondorf, transformé par Fernandes (2-2, 73e). Mais une nouvelle fois le coaching de Bouzid va payer : Edjongo, tout juste rentré à la place de Mabanza, inscrit deux minutes après son entrée en jeu, le troisième but schifflangeois sur passe qu’il coupe au premier poteau (79e). Schifflange tient sa victoire jusqu’à la 94e, quand Simon parvient d’un angle fermé à placer une frappe qui trompe Conti (3-3). Un résultat qui n’arrange personne.
Alexandre Adam
RFCU – Rosport (0-3)
Plus ou moins bloqué dès qu’il s’agissait de pénétrer dans la surface adverse, le RFCU ne s’est laissé surprendre qu’une fois, de son côté, mais sans un bon Do Rego sur sa ligne, placé seul face à Bouché sur une jolie passe d’El Idrissi (45+1), ça aurait fait deux. Les gars de Martino sont ainsi retournés aux vestiaires avec un seul but d’écart : Vogel a gagné un ballon de la tête aux trente mètres, la défense n’était pas attentive et a laissé El Idrissi s’infiltrer dans le dos, échapper à une dernière intervention d’Eren et ajuster le portier du Racing (0-1, 12e).
Le Racing ne sera pas beaucoup plus dangereux en deuxième qu’il l’a été en première. Seules quelques escarmouches sont à signaler. Le Victoria, lui, est efficace quasiment dès qu’il prend la profondeur, souvent dans le dos de la défense locale. Une ouverture parfaite de Redekop trouve El Idrissi, encore parti sans que personne ne puisse l’empêcher de suivre sa course. Il va finir le boulot de près (0-2, 55e). Et finalement, Bouché se jouera de Fonrose pour entrer dans la surface et ajuster tranquillement Do Rego une troisième fois, vraiment pas aidé par une défense en difficulté (0-3, 70e).
J. M.
Mondercange – Pétange (0-3)
La rencontre commence timidement, mais deux tirs sur le poteau et la transversale va réveiller les supporters. Delgado est tout près d’ouvrir le score pour les locaux (6e), mais son tir touche le poteau, puis Laukart voit sa reprise du droit toucher la transversale (10e). Sur le terrain ce sont les visiteurs, qui ont la mainmise sur le cuir, mais la dernière passe fait défaut. Sur un coup-franc obtenu par Fuss, Laukart prend un élan et envoie un missile dans la lucarne (0-1, 26e).
Mondercange insiste, Fleury d’un tir puissant reste bloqué sur Barrela (20e) tout comme la reprise de Klapp (32e), en position idéale d’égaliser, être détourné par deux réflexes de Barrela, très inspiré.
La physionomie du match ne change guère, les locaux attaquent et les visiteurs jouent en contre et c’est bien Pétange qui va rire. Mondercange n’y arrive pas, une énorme séquence n’est pas convertie en but (50e), puis Fleury se montre trop imprécis sur une reprise de la tête (60e). Comme souvent l’équipe, qui ne marque pas sera punie et bien Dupays double la mise (0-2, 69e) et met son équipe sur le chemin de la victoire. Les locaux prennent l’eau jusqu’à la fin, S. Sarr inscrit le dernier but en toute fin de rencontre d’une belle volée (0-3, 90+5).
Fabrice Baur
Strassen – Wiltz (1-1)
Sur la pelouse de l’UNA, il a fallu une erreur à deux pour que tout se décante : la passe en retrait de D. Agovic n’est pas des plus faciles à gérer pour Özcan, qui se troue un peu à la relance. Saidi hérite du ballon et a le sang-froid de ne pas se précipiter, malgré le retour en catastrophe d’Agovic. Il fixe tout le monde et finit tranquillement d’un petit tir bien placé (0-1, 49e). Mais Wiltz, qu’un succès aurait énormément aidé dans sa quête de maintien, va craquer peu après su un but tout en puissance d’Azong qui, servi à l’entrée de la surface, sort vainqueur d’un duel avec Biver à l’entrée de la surface, puis d’un autre Quiévreux, pour frapper fort premier poteau (1-1, 53e).
L’expulsion de D. Agovic un peu plus tard n’aidera pas Strassen à aller chercher mieux. Mais les Nordistes, qui ont joué tout le match en infériorité numérique après l’expulsion de Brito dès la… 1re minute, s’en sortent plutôt bien.