Accueil | Sport national | [BGL Ligue] Rosport vs Swift : «Montre-lui comment on défend ici !»

[BGL Ligue] Rosport vs Swift : «Montre-lui comment on défend ici !»


«Ça sent comme une victoire», s’est marré Eric Brandenburger (Photo : Editpress)

Rosport est le premier club au pays, cette saison, à ressortir d’un match face au Swift sans encaisser le moindre but. Un exploit!

Cela faisait 19 matches de BGL Ligue que le Swift avait marqué au moins deux buts par rencontre. Et la dernière fois qu’il était ressorti d’un terrain sans avoir scoré remonte au 1er mai dernier. Rosport est ainsi le premier depuis six mois, au pays, à laisser Hesperange à zéro et entre les suspensions de Marques et Gaspar, mais aussi la maladie de Spruds, c’est objectivement un petit exploit que vient d’accomplir le Victoria, lui qui prenait tant de buts en début de saison et qui a d’ailleurs attendu la 7e journée avant de finir une rencontre sans en encaisser.

«Ça sent comme une victoire», s’est marré Eric Brandenburger (photo), hier. Le latéral droit, installé dans une défense à cinq qui a fini par coûter sa première place au Swift, est le premier au pays à avoir muselé Rayan Philippe, auteur à chaque fois d’au moins un but ou une passe jusque-là. «Le coach m’a dit « tu dois le tuer! Toi aussi, tu es bon! Montre-lui comment on défend ici!« . Je ne veux pas paraître arrogant, mais je crois avoir fait un bon match.»

Sur le terrain, c’était une guerre

Le coach, Martin Forkel, a fait de ce duel un bras de fer. D’entrée. Dès les vestiaires. Et il le dit, pas peu fier de ce résultat et du fighting spirit de ses gars : «Il était clair que ce serait un combat! Vous savez, même pour les gens autour de l’équipe, il était clair qu’on allait perdre. Alors on a dit aux gars d’être courageux, de croire en eux.» Eric Brandenburger précise même la teneur du propos : «On nous a demandé de nous battre pour notre maillot.»

C’est ce que Rosport a fait. Se bagarrer pour chaque centimètre de terrain, face à «des joueurs qui savent tous dribbler, tous jouer en une ou deux touches», souffle Brandenburger. «Mais on a bien vu que dès qu’ils sont arrivés, ils ont commencé à regarder l’état de la pelouse et à râler. Et ils n’avaient pas tort, même si je pense qu’ils nous ont pris un peu de haut : sur le terrain, c’était une guerre!» Et c’est exactement avec cet esprit belliqueux que le Victoria veut se rendre à Dudelange le week-end prochain avec l’envie d’enchaîner. «Avec la même mentalité, on peut faire le même résultat face au F91», assure Brandenburger. Tant mieux parce que c’est exactement l’envie de son technicien : «Oui, oui, on peut refaire la même chose contre les Dudelangeois. Sauf que là, eux risquent de ne pas commettre l’erreur de nous sous-estimer après ce résultat.» Ce serait un exploit de la même teneur : depuis le 22 mai 2021 et un déplacement à Wiltz, le champion en titre et actuel leader a disputé 44 rencontres de BGL Ligue et il n’en a fini que deux sans marquer. À chaque fois contre le Swift. Bref, il faudra que les guerriers et leur défense à cinq soient encore particulièrement performants. Bürger surtout…