Roland Schaack et Paulo Gomes sont dans les starting-blocks. Mais il existerait une troisième voie pour succéder à Jacques Muller : Mike Ney.
Le CSG n’est toujours pas descendu à l’échelon inférieur. Après deux saisons compliquées, Grevenmacher n’a toujours pas le choix des armes : son équipe 2015/ 2016 sera jeune, pas forcément très expérimentée et c’est bien ce qui a fini par faire fuir Jacques Muller, à la recherche de certitudes plus que d’un nouveau plan galère.
Ses dirigeants devaient quand même avoir anticipé un peu le piège. Et lors du dernier match du CSG à domicile cette saison, contre Wiltz, Roland Schaack, ancien coach de Käerjeng et Paulo Gomes, ancien coach de Hamm, avaient été vus en tribunes. Ce n’était évidemment pas gratuit : les deux techniciens font partie de la short-list établie par le président Steve Steffen.
Schaack, en congés, a indiqué qu’il se déciderait «la semaine prochaine» concernant son avenir immédiat et sur l’opportunité de reprendre une équipe dès la saison prochaine. Gomes, très intéressé par le projet, a été prié de patienter un peu car son profil a été jugé intéressant.
Pour autant, sont-ils les priorités du club mosellan, qui a d’ores et déjà sécurisé ses trois premiers renforts (un Allemand, un Luxembourgeois et, dixit son président, «un beau contact français»)? Le comité du CSG attendait aussi, hier, avant de se décider, la réponse d’un troisième homme, dixit Steve Steffen. Qui? A priori, ce pourrait être… Mike Ney, une piste confirmée par des sources internes mais pas par le principal décideur.
Quid de Furst et Battaglia ?
L’ancien entraîneur de Wiltz et ancien adjoint de Luc Holtz en sélection nationale ferait une belle solution surprise, mais aurait pour lui l’avantage de savoir travailler avec la jeunesse.
En attendant de savoir (s’il ne sait pas déjà, ce qui serait étonnant), Grevenmacher doit aussi penser à clarifier la situation de deux de ses joueurs en prêt : Thomas Battaglia et Jonathan Furst. Les deux milieux de terrain, prêtés à Hostert, vont être sondés pour savoir comment ils envisagent leur avenir.
L’US Hostert souhaiterait les conserver, mais ont-ils envie d’évoluer à l’échelon inférieur? Et le futur coach mosellan aura-t-il envie de composer avec eux? Réponse probablement dans la semaine pour toutes les importantes questions qui polluent actuellement le quotidien du op Flohr.
Matthieu Pécot et Julien Mollereau