Rodange a vu le derby lui échapper en perdant Korac pour un deuxième jaune avant la pause. Troisième défaite consécutive pour les hommes de Nedzib Selimovic, pourtant bien en place. Le Titus, lui, confirme : il est redoutable et a clairement repris la main dans la commune après trois défaites consécutives.
Rodange a fait ce qu’on attendait de lui dans ce derby prévisible : jouer bas, en contre et avec assez de présence physique pour crédibiliser son projet de jeu. Et il a eu exactement ce qu’il était en droit d’attendre. De très belles sorties de balle dont une a failli être décisive dès la 5e minute grâce à un superbe débordement de Peprah, dont le centre en retrait est repris par Nogbou et qui contraint Leite Barrela à une envolée cinq étoiles (5e). Mais Rodange, très bien organisé et n’a rien concédé en première période, a eu aussi le revers de la médaille : sur un tacle très mal maîtrisé, Korac prenait son deuxième jaune en moins de dix minutes juste avant la pause.
Petit festival de… Laurienté
Pétange, en supériorité numérique pendant toute une mi-temps et qui privait déjà largement de ballon son adversaire, n’allait pas voir s’accroître sa mainmise sur le match mais les espaces s’ouvrir un peu plus. Une volée sublime de Laukart rasait la lucarne (50e), puis une accélération «abreuienne» balle au pied débouchait sur un centre en retrait que Laurienté déviait involontairement vers Gonçalves, qui s’offrait un premier but en DN à seulement 18 ans (160, 52e). Dans la foulée, il sortait pour Merk, 23 ans dans cinq jours et qui reprenait du gauche un centre de Laurienté quelques secondes seulement après son entrée en jeu (2-0, 65e).
Laurienté allait même s’offrir un triplé de passes décisives quelques secondes plus tard, en servant Abreu aux six mètres, qui transperçait Mfa au travers d’une forêt de jambes (3-0, 68e). Merk gratte un dernier pénalty dans les arrêts de jeu sur une ouverture terrible de Laukart. Abreu ne transforme pas mais Pétange envoie un deuxième message à la BGL Ligue après son succès-surprise face au Swift.
Julien Mollereau