Le président de la FLF attend la réunion de ce mardi avec l’UEFA pour se déterminer mais a priori, il est encore très loin de vouloir faire comme la FLBB, qui a baissé le rideau pour de bon.
Ce mardi, en début d’après-midi, les 55 fédérations de l’UEFA seront sur le pied de guerre, en vidéoconférence avec leur autorité de tutelle. Pas pour discuter, pas pour donner leur avis, pas pour voter, mais bien pour prendre acte des décisions prises pour reporter ce qui doit l’être et sauver ce qui peut l’être.
Paul Philipp, qui sera devant son écran pour faire acte de présence, en attend finalement ce que tout le monde évoque depuis quelques jours : un Euro annulé pour être réanimé en juin 2021, avec un an de décalage, avec, en corollaire, une Europa League et une Champions League qui se termineront plus tard.
La dead-line, ce serait fin juin
Les effets pour la FLF en seraient évidents : cela permettrait de boucler la saison de Division nationale (notamment), bien plus tard que fin mai sans que cela n’impacte ses futurs qualifiés pour les joutes continentales. « On espère en retirer une plage supplémentaire d’un mois », admet le président, désormais conscient que « l’interruption en cours devrait durer bien plus longtemps que les deux semaines initialement prévues ».
Donc, pas d’arrêt définitif -une décision prise par la fédération de basket en fin de semaine dernière- et d’autres certitudes : il n’y a pour l’heure « pas de plan B » au cas où l’on ne puisse pas terminer cet exercice 2019-2020, mais il faudra y songer sérieusement assez vite. Car la dead-line, à quelques jours près, c’est fin juin. Au-delà, reconnaît la FLF, il sera impossible de continuer.
Julien Mollereau