Promu dimanche en BGL Ligue, le champion de PH a déjà officialisé le recrutement de trois joueurs pour la saison 2025/2026. Quatre autres devraient suivre.

Lorsqu’il s’est agi d’évoquer la plus grande fierté de sa carrière de joueur, le 8 mai dans notre rubrique «C’était mieux avant» qui lui était consacrée, Dean Léen, le coach de Mamer, a évoqué un accomplissement… d’entraîneur. En l’occurrence «réussir à maintenir le club en PH» en 2024, alors que celui-ci ne comptait que 9 points en neuf journées à sa nomination à l’automne 2023, puis l’avoir mené en 2025 au titre de champion, alors qu’au vu du nombre de recrues estivales (13), cette saison devait plutôt être «une année de transition» et qu’il espérait plutôt finir «entre la 5^e et la 7^e place».

Cette prouesse, le technicien de 41 ans l’attribue notamment à «l’équilibre entre anciens et jeunes» dans un vestiaire qui comprend «des noms, comme Jager ou Teles», mais «aucune star. La star, c’est l’équipe.» Aux côtés des recrues et révélations du côté gauche, le latéral Yaël Mendes (18 ans, ex-Thionville) et l’ailier Léo Montout (19 ans, 6 buts et 4 passes décisives en PH cette saison), tous deux passés par le centre de formation du FC Metz, quelques tauliers formaient ainsi «la colonne vertébrale» de ce FCM qui n’a perdu que deux fois en 28 matches de PH en 2024/2025.

Dans le sillage du goleador Mickaël Jager (36 ans, 29 buts) et de son vice-capitaine, le meneur de jeu Igor Teles (25 ans, ex-Progrès et Hamm), auteur de 9 buts et 20 assists en championnat, ceux-ci avaient pour nom Benjamin Schmit (28 ans, ex-Strassen, Rodange et Mondorf), Yannick Biagui (31 ans, ex-Käerjeng) et Nuno Freire (26 ans, jumeau du Dudelangeois Bruno) en défense, et Rachid Erragui (32 ans, ex-Pétange) devant celle-ci. Leur point commun? Hormis Freire, formé au Fola sans jouer dans l’élite, tous sont rompus à la BGL Ligue, comme le latéral droit Alessandro Fiorani, le milieu Kevin Kerger et l’ailier Blaise Baillet.

Zilli va rester en DN, Rapaille la retrouver

Si Jager n’a pas encore rempilé, il «laisse la porte ouverte» après avoir envisagé d’arrêter, ainsi qu’il nous l’a confié dimanche après la victoire synonyme de titre et de montée contre Beggen (4-0). En attendant d’être fixé sur l’avenir de son capitaine, buteur à 114 reprises sous le maillot mamerois depuis son arrivée en 2019, le futur promu travaille déjà à la constitution de son effectif pour la saison 2025/2026, où ne figureront pas l’attaquant Siffedine Khemici (32 ans), «qui a choisi d’arrêter sur une belle note» et un autre élément «qui a décidé de partir», mais dont Dean Léen n’a pas dévoilé l’identité pour laisser à son futur club le soin «de l’annoncer».

La BGL Ligue, c’est un autre monde, mais on n’y va pas pour être figurants

Dans le sens des arrivées, le club présidé par Esnad Osmanovic a déjà bien avancé, avec quatre renforts déjà enregistrés. Et pour cause : leur recrutement n’était pas corrélé à une éventuelle montée, et ceux-ci auraient rejoint Mamer «même en PH», assure Dean Léen. Après le milieu hostertois Quentin Zilli (26 ans, 126 matches de BGL Ligue, dont 24 cette saison), verrouillé «avant la trêve» mais officialisé le 6 mai, deux autres visages de l’effectif 2025/2026 ont été dévoilés sur les réseaux sociaux ces derniers jours : le défenseur central français Hugo Vialette (25 ans), qui évoluait depuis quatre ans au RSC Habay, en D4 belge, et l’attaquant ettelbruckois Lorenzo Rapaille.

Après avoir, comme Vialette, fait ses gammes à Virton, dont il a porté deux fois le maillot de l’équipe première, le Belge a été, depuis 2022, l’auteur de trois saisons pleines à Etzella. Dont une (la première) en BGL Ligue, qu’il retrouvera donc dès août après deux exercices à 10 buts dans son antichambre.

Si une autre recrue venue de France devrait être présentée sous peu, «l’idée est d’aller en chercher trois autres», annonce Dean Léen, persuadé que Mamer «aura une équipe très compétitive la saison prochaine. La BGL Ligue, c’est un autre monde, et il faut toujours un temps d’adaptation, mais on n’y va pas pour être figurants. On étoffe le cadre pour faire le maintien au minimum.»