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[BGL Ligue] L’UNA rate l’occasion, mais le RFCU et le Progrès restent devant le F91


Àl'image du duel Schaus-Myre, cela a été serré jusqu'au bout entre le F91 et Strassen. Photo : luis mangorrinha

L’UNA avait une occasion de battre enfin un grand et de prendre date dans sa course pour devenir un outsider crédible aux places européennes. Elle aurait mérité de l’emporter face au F91, mais elle a… perdu.

 

Strassen – F91 (0-1)

On s’attendait à une rencontre palpitante entre deux formations qui veulent jouer le haut du tableau. Les attentes étaient énormes, mais ce sont les Dudelangeois qui ont su remporter les 3 points après un combat entre deux équipes qui ont mené une bataille féroce notamment au milieu de terrain. Du coup les occasions se sont faites rares, même si Vova, à la 4e minute, tente sa chance des 20 mètres mais voit sa frappe frôler la transversale.

On peut croire que le match est lancé, mais les deux équipes ont dû mal à trouver la dernière passe. Même si les hommes de Vitor Pereira monopolisent plus le ballon, ils n’arrivent pas à se créer des occasions. Il faut dire que de chaque côté les blocs défensifs font merveilleusement le travail. Pas évident de franchir la défense. Pas étonnant alors de voir les deux équipes repartir au vestiaire sur un 0-0.

Strassen repart avec de meilleures intentions, essayant de pousser. Mais c’est contre toute attente que Dudelange prend les devants par l’intermédiaire de Denis Stumpf qui profite du coup franc de Bojic qui voit Özcan défendre vers l’avant pour mettre le ballon au fond. On peut appeler cela un petit hold-up, mais Dudelange joue bien le coup, notamment Marco Martino par ces quatre remplacements simultanés : deux des remplaçants ont fait la différence. Mais Strassen n’abdique pas et jette toutes leurs forces vers l’avant. Il accumule les occasions, mais elles ne sont pas cadrées à part celles de Matheus qui voit à deux reprises ses frappes être merveilleusement parées par le portier, ce qui fait que l’UNA repart bredouille à la fin. Et il ne peut s’en vouloir qu’à lui-même. 

Jessy Ferreira

 

RFCU – Mondorf (3-0)

La partie débute avec un rythme tranquille, la possession est pour le Racing, mais en général, c’est équilibré. Aucune occasion à signaler néanmoins durant les dix premières minutes. Ensuite la dynamique du match s’accélère, avec plus d’agressivité et de fautes. Et rapidement, ce sont les hôtes qui prennent le match en main, sans marquer pour autant.

C’est Mondorf qui en profite, en se montrant plus actif et plus entreprenant, signant le premier tir dangereux du match après vingt minutes. À la demi-heure de jeu, ce sont les hôtes qui dominent à nouveau mais ils ne parviennent toujours pas à se procurer une chance de marquer. De plus le jeu est souvent arrêté par des fautes nourries. Enfin, juste avant la pause, le premier but est inscrit. Sow reprend un ballon dégagé par Machado sur corner, et son tir, bien que dévié, finit sa trajectoire au fond (1-0, 41e).

La dynamique lors de la seconde mi-temps reste similaire à celle de la première, avec des Racingmen entreprenants, à la différence cette fois, qu’ils sont plus décisifs. Gomes provoque un pénalty après s’être fait faucher par Baal, avant que Mabella de convertisse ce dernier en prenant le gardien à contrepied (2-0, 52e).

La tâche se complique alors pour les visiteurs, qui sont en incapacité de se procurer des occasions de but, et finissent par en encaisser un nouveau. Le capitaine du Racing, Ikene, après une passe décisive de Mabella, arme sa frappe et marque dans le petit filet à 16 mètres du but, assurant ainsi assez tôt la victoire pour les siens (3-0, 67e).

Alessio Frappini

 

Wiltz – Progrès (1-2)

En déplacement dans le Nord du pays, le Progrès voulait confirmer son bon début de saison face à une équipe de Wiltz désireuse de stopper sa série de cinq défaites consécutives. Soucieux de se rassurer, les nordistes n’entament pas de la meilleure des façons la rencontre face à des joueurs du Progrès qui ne tardent pas à ouvrir le score. À l’origine, un mouvement initié par Bah et Natami,

qui trouve à sa conclusion Burban (0-1, 60e). On retrouve le buteur niederkornois quelques minutes plus tard en position de doubler la mise. Mais sa frappe est détournée du bout des gants par Schon (15e). Au bout d’une vingtaine de minutes, Wiltz sort la tête de l’eau et les débats se rééquilibrent. Un temps fort des locaux qui va être bonifié par Saidi parfaitement mis sur orbite par Gorny (1-1). Auparavant, ce même Saidi avait raté de peu le cadre (23e). Les choses vont même se compliquer un peu plus pour les hommes de Jeff Strasser qui vont se retrouver en infériorité numérique juste avant de rejoindre les vestiaires avec le carton rouge reçu par Lybohy (45e+1).

Pourtant, ces derniers n’oublient pas leur volonté d’aller de l’avant et le montrent sur une tentative lointaine de Bah (56e). En mode hérisson, ce sont même eux qui vont piquer et se montrer encore les plus dangereux sur un débordement côté droit de Jousselin. L’ex-marseillais trouve Mixtur dont la reprise est bien captée par Schon (74e). Les locaux ne sont néanmoins pas en reste avec une frappe de Saidi qui termine sa course sur le poteau (78e). On sent que la partie peut basculer d’un côté comme de l’autre. C’est finalement le Progrès en fin de rencontre qui va empocher la mise par l’intermédiaire de Mixtur qui expédie le ballon au fond des filets après un bon travail de Natami (1-2, 81e).

Gilles Tarral