Gerry Schintgen, président du F91, évoque des problèmes «invisibles».
Le communiqué expliquant les raisons du limogeage de Marco Martino est assez compliqué à interpréter. Vous nous éclairez sur les divergences de vision entre le coach et votre comité ?
Gerry Schintgen : Nous avions déjà parlé avec lui plusieurs fois de ces divergences de vue sur l’utilisation des jeunes, la gestion des joueurs et les explications qui leur était données, l’attitude envers certains bénévoles dévoués… Cette décision, nous l’avons prise pour le bien du club.
Vous n’avez pas obtenu gain de cause dans sa gestion de l’effectif, donc ?
À chaque fois qu’on en parlait, il disait «oui, oui», mais après, il faisait comme il voulait et ce n’était pas facile pour nous. Peut-être est-ce dû à sa jeunesse (NDLR : Marco Martino a 30 ans)…
Les résultats, pourtant, suivaient…
La situation n’était pourtant pas au beau fixe. Dans le club, il y avait une ambiance malsaine qui n’était pas forcément visible de l’extérieur. Par correction, nous avons fait une conférence zoom avec quatre membres du comité, cet après-midi (NDLR : hier après-midi) pour prévenir Marco, qui est en vacances à Dubaï.
Pourriez-vous refaire le même coup que la saison passée, quand Jay Shoffner avait été libéré pour rejoindre Ostende, et confier les rênes à un attelage Lombardelli-Joubert qui était allé décrocher l’Europe ?
On va réfléchir là-dessus. Nous communiquerons jeudi ou vendredi sur l’identité du nouveau coach, mais nous envisageons la chose en interne ou en externe.