Pétange cherche un coach depuis des mois et le Swift vient gonfler les rangs, tout comme Mamer depuis hier, alors que des profils intéressants sont sur le marché.
Marco Martino a été pointé du doigt, le week-end dernier. Des bruits de couloir supputent un intérêt marqué du Swift. L’intéressé, qui a eu en main le RFCU et le F91, ces dernières saisons, en rit ouvertement : «J’ai parlé avec quelques clubs, récemment, oui, mais le Swift n’en fait pas partie». Pour le très jeune technicien (31 ans), qui a eu des touches pour faire adjoint dans le monde pro, ces derniers mois, il n’est même pas dit, cependant, que les «quelques clubs» soient luxembourgeois.
Mais comme l’a pointé dimanche Fernand Laroche, le marché «est compliqué». Parce qu’il y a beaucoup de profils. Notamment des jeunes qui ont démontré de belles choses, à commencer par les deux démis de la semaine passée. Hakim Menaï, propulsé coach un peu en désespoir de cause, a fait un boulot assez extraordinaire consistant à garder ensemble un groupe en totale déliquescence morale la saison passée et à le garder performant, puis à reconstruire de A à Z un effectif cohérent en seulement deux semaines, cet été. Deux tours de magie. Il y a Yannick Kakoko aussi, débarqué dans les mêmes conditions (pour faire pompier de service) à son époque pétangeoise et qui a bâti une identité de jeu extrêmement séduisante entre le Titus et le Racing. On en viendrait d’ailleurs presque à se demander si le nouvel organigramme pétangeois et lui ne pourraient pas se retrouver sur quelques points…
Mais des entraîneurs de la nouvelle génération en rupture de ban, le pays en connaît d’autres. Le Français Arnaud Bordi est en dans l’attente après un passage très cohérent chez une Jeunesse qui hésitait encore à se réformer, alors que les moyens financiers n’étaient clairement plus là et qu’il fallait recruter malin. Ce dernier aussi, a été sondé par quelques écuries, mais des contingences personnelles repoussent sa reprise en main d’un club à la saison prochaine.
Il ne sera donc pas le prochain coach de… Mamer, qui a vu Dean Léen prendre du recul, ce lundi, après une claque contre Bissen qui laisse le club en dernière position. Ce qui porte à trois le nombre d’équipes sans maître à bord, juste avant une semaine de Coupe puis une autre réservée à la sélection nationale.
Bref, presque un cinquième de la BGL Ligue s’est mis à sonder le marché. Que ce soit au pays ou hors frontières. Mais qui vont-ils trouver?