Comme nombre d’équipes du haut de tableau ce dimanche, Pétange s’est laissé surprendre (2-0). À Mondorf, il n’a pas résisté à un terrain difficilement jouable et à l’agressivité locale. Très mauvaise opération pour le Titus, excellente pour l’USM.
Sur un terrain compliqué, tout a très mal commencé pour le Titus, perforé plein axe au coeur du jeu. Benamra a hérité du ballon à 30 mètres du but et trouvé une ligne de passe vers le côté droit, par-dessus la défense du Titus qui réincorpore alors M. Sarr. Ce dernier, sur le petit centre à ras de terre de Abdelkadous, se fait devancer par Keita, qui conclut plat du pied après seulement deux minutes de jeu (1-0).
Avoir à courir après le score avec ce vent glacial, sur une pelouse qui ne lui autorise aucune approximation, est une très mauvaise nouvelle pour Pétange. Malgré plusieurs situations chaudes qui ne sont jamais devenues brûlantes, il ne se procurera qu’une vraie opportunité en première période : un centre en retrait de Merk repris au premier poteau par Tekiela mais repoussé par Machado (17e). L’absence d’Abreu, suspendu, n’aide pas non plus…
Trop de laxisme sur phases arrêtées
Mais Pétange a, en plus de ses problèmes à se procurer des occasions, de singuliers soucis à contrarier l’USM sur phase arrêtées. Et après une situation de crise dans la surface sur corner qui verra Benamra taper la barre, seul plein axe, une déviation de Schmit au premier poteau, encore sur corner, offrira un caviar à Costinha au deuxième, de la tête (2-0, 28e). Le défenseur central manquera même doublé d’un cheveu : lui aussi laissé libre aux environs du point de pénalty sur un troisième corner, il place sa demi-volée au ras de la lucarne (38e).
Les choses ne peuvent pas aller plus mal pour Pétange, lancé dans une course à l’Europe et alors que le Progrès est lui aussi en train de souffrir, à Rosport. Mais l’opération retour de nulle part des joueurs de Yannick Kakoko va d’emblée se heurter à une décision courageuse de l’arbitre du match, Yvo Torres, qui choisit de ne pas siffler pénalty sur ce qui ressemble à un contact dans la surface entre Schmit et Merk (46e).
Mais les actions concrètes restent mondorfoises, avec plusieurs coup-francs et frappes cadrées ou qui vont flirter avec le cadre : cinq assez dangereuses dans les vingt minutes qui suivront. Taarimte, en bout de course, frôlera même la barre (81e). Rien à redire : Mondorf maitrisait (beaucoup) mieux les conditions.
Julien Mollereau