Le Swift revient de la trêve internationale dans une forme relative. Il a eu la mainmise, prend les trois points, mais a semblé bien fébrile défensivement contre un Fola qui n’a rien lâché et méritait mieux.
Le Swift ne s’est pas étouffé avec la créativité en première période. Il n’a pas eu une seule véritable occasion à s’offrir de toute la première période et a dû à une incapacité de la défense eschoise à se dégager sur une banale phase arrêtée, d’ouvrir le score sur un plat du pied de Couturier qui a transpercé une forêt de jambes (0-1, 38e). Jusque-là, sa seule petite chance a été initiée par un contre qui démarre sur une couverture de balle intelligente de Nouvier et un relais d’Alioui. Mais Stolz, en bonne position, bute sur un excellent recul-frein de Ferreira (15e).
Surtout, les gars de Fangueiro auraient pu être déjà menés quand, sur un corner, Prempeh est monté au duel aérien avec le bras levé, touchant le ballon de la main. Pénalty… très mal tiré par Diallo et arrêté plutôt très facilement par Czekanowicz, à mi-hauteur (12e). Et ils auraient pu se faire égaliser directement au retour des vestiaires, quand Diallo trouve la profondeur pour Jeridi dans la surface. Son petit ballon est parfait, Czekanowicz seul face au milieu offensif, dont l’extérieur file à côté (47e).
Jeridi puis Omosanya gâchent leurs balles d’égalisation
Deux fois que le Fola manque de réalisme dans autant de positions qui doivent faire but pour espérer quelque chose. La punition tombe directement derrière : sur un corner de Sacras frappé fort et très travaillé, Prempeh est seul, sur la ligne de but, entre Tshitoku et Tawaba pour pousser au fond de la tête (0-2, 51e).
C’est fini? Non. Ce Swift reste loin du rouleau compresseur de la saison passée et le Fola n’est plus (tout le temps) la tête à claques d’avant l’été. Liénafa, àpeine entré en jeu, part en profondeur sur un long ballon de Cerqueira. L’attaquant élimine Czekanowicz et conclut à angle fermé dans le but vide (1-2, 64e). Il va rester une demi-heure aux Eschois pour faire l’exploit : remonter deux buts au champion en titre.
Et c’est Omosanya qui va avoir la balle d’égalisation à la 85e, quand il s’infiltre plein axe, dans la défense. Son plat du pied doit faire mouche mais Czekanowicz prend toute la place au sol et empêche le miracle d’arriver. Le Fola peut s’en vouloir : il aurait bien mérité son point.
Julien Mollereau
Le coach du Swift le plus ridicule de BGL.
Il se prend pour Ancelotti avec un schéma complètement inapproprié pour ce championnat.
Ou est passé PIERRARD ????
Un coach qui n’a jamais RIEN gagné mais qui est plein de certitude apparemment. 🤣🤣🤣🤣🤣
Ou est passé PREMPEH???
défense en difficulté ? Pourtant…….