Mené 2-0 après un premier quart d’heure durant lequel il a été bousculé, le favori hesperangeois a fait parler son extraordinaire forme du moment pour inverser le tendance et signer un succès fort (2-3).
Plombé par des absences (Pokar, Diouf, Muratovic et même Kips en tout dernière minute) pas prévues il y a encore 72 heures, le F91 abordait son choc face au Swift avec une énergie folle. Si Joubert fait échec à Bertino, lancé dans sa surface par un petit ballon de Bettaieb en pivot (5e), il ne peut rien sur le corner qui suit et tiré par Yéyé. Cools est trop juste, plein axe, mais au deuxième poteau, Skenderovic met sa frappe au fond (1-0). La frappe n’est pas très académique? Elle est efficace. Et ce sera un peu la même chose sur le superbe deuxième but : lancé côté gauche, Bettaieb temporise, se remet face au jeu et offre une très belle transversale vers Van den Kerkhof, qui contrôle en extension et bat Joubert en… tapant par terre (2-0, 13e).
Encore un doublé pour Abdallah
Dudelange a fait un break à l’énergie. Il va désormais devoir faire face à la classe hesperangeoise. Il faut déjà que Delgado, replié sur sa ligne, fasse échec à une reprise d’Abdallah sur laquelle Esposito est battu (16e), puis que le portier s’emploie lui aussi sur sa ligne, pour repousser un coup-franc excentré mais très puissant de Mélisse (19e). Mais quand Garos trouve un amour d’ouverture et qu’Abdallah enchaîne un contrôle extérieur en pleine course et entre deux adversaires avec une frappe instantanée (2-1, 22e), ce match est parti sur des bases très très élevées. Et il y reste. Schnell trouve la barre de la tête et sur corner (28e) avant qu’en contre, Stolz n’offre un caviar à Abdallah après une course de cinquante mètres (2-2, 34e).
La deuxième période sera plus crispée, moins prolixe en situations chaudes et c’est sur un coup-franc excentré de Stolz, frappé vicieusement au premier poteau, qu’Esposito va se trouer et faire basculer ce match à son corps défendant (2-3, 63e). Hesperange maîtrise un peu moins sa fin de match. Logique : le F91 pousse pour revenir. Et il faut un Joubert extraordinaire pour pousser sur les jambes et sortir la manchette sur sa ligne et une tête croisée de Hassan (68e). Le Swift remporte le choc!
Julien Mollereau