Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Vainqueur à Wiltz au terme d’un match dingue (4-5), le Swift a profité du nul du F91 à Kaërjeng pour revenir à trois longueurs du dauphin de Differdange. Idem pour le Progrès, qui s’est imposé sur le tard contre Pétange dans le choc de cette 19e journée de BGL Ligue.
Progrès – Pétange (2-1)
On retiendra surtout la victoire du Progrès, qui revient à trois points du F91. On n’a pas eu droit à une grande rencontre, notamment au niveau des occasions. Mais ces deux formations ont montré qu’elles sont solides et robustes. Il a fallu attendre la 25e minute de jeu pour enfin voir une première vraie occasion et, du même coup, le premier but de la partie par l’intermédiaire du nouvel arrivant Jonathan Schmid, qui profite de la remise de Natami pour placer une volée qui ne laisse aucune chance à Barrela (1-0, 25e).
On peut croire que ce but va débloquer la partie, mais ce n’est pas vraiment le cas. La deuxième période ne peut qu’être de meilleure facture et c’est le cas, en tout cas au niveau de l’intensité. Obligés de sortir de leur zone de confort s’ils ne veulent pas repartir bredouille de cette rencontre, les Pétangeois essayent tant bien que mal mais cela est loin d’être convaincant. Yannick Kakoko décide d’injecter du sang neuf et cela porte ses fruits car quelques minutes après les entrées de Seck et Benteke, Mawatu va se faufiler dans le rectangle et arracher un penalty que Marian Sarr se charge de le convertir (1-1, 71e).
Ce but va réveiller tous les acteurs, notamment Jarmouni qui voit sa reprise acrobatique passer tout près du cadre. Un premier avertissement pour Barrela, mais le deuxième avertissement sera fatal car la tête de l’entrant Daham, l’autre recrue hivernale du Progrès, lobe Barrela et fait mouche à cinq grosses minutes de la fin (2-1, 84e). Une double peine, car Osmanovic écope d’un rouge sur la faute grossière qui amène le coup franc du deuxième but. Et un vrai coup de massue pour les Pétangeois, qui n’arriveront plus à revenir dans la partie.
Jessy Ferreira
Wiltz – Swift (4-5)
Dès le coup d’envoi, le Swift impose son rythme à la partie, monopolise le ballon et se rue avec tous ses acteurs en attaque. Wiltz va une première fois subir la loi du plus fort à la 13e. Une passe magique dans le dos de la défense de Simoes esseule Ferrara. Le tir du dernier nommé est repoussé par Schon dans les pieds de Stolz, qui ne laisse pas passer l’aubaine (0-1, 13e). Le match continue à se dérouler à sens unique et Stolz, de la tête, reprend victorieusement un centre de Sinani (0-2 21e).
Alors que les visiteurs semblent se promener vers un succès facile, le suspense revient. Sur un coup franc envoyé dans le mur par Biver, le ballon revient sur Klump, qui trompe Dupire d’une frappe sèche (1-2, 25e). Trois minutes plus tard, Danté dévie malencontreusement un centre d’Ovi en lucarne et ramène Wiltz à égalité (2-2, 28e).
La journée portes ouvertes continue au retour des vestiaires. Le Swift reprend l’avantage grâce à Holzhauser (2-3, 49e) mais peu après, Romeyns profite d’une mésentente entre Dupire et Delgado pour égaliser de nouveau (3-3, 55e). Réduits à dix suite à l’expulsion de Dante (66e), les visiteurs vont quand même reprendre l’avantage par Delgado (3-4, 73e), avant d’être rapidement rejoints sur un coup de tête de Gorny (4-4, 76e). Le mot de la fin dans ce match fou fou fou revient à Holzhauser, qui signe le doublé sur un maître coup franc (3-4, 86e).
Georges Bassing
Strassen – Rosport (0-0)
Lorsque deux formations composées d’un bloc défensif de 5 joueurs chacun s’affrontent, les occasions se font logiquement rares. Surtout lorsque l’opposition met aux prises deux équipes qui, habituellement, ne scorent pas beaucoup. Pourtant cette affiche entre le 5ème et le 6ème de la ligue au coup d’envoi a été intéressante dans le débat. Pourtant dominés par les locaux, les hommes de Martin Forkel s’octroient la première occasion de la partie. A la douzième minute, Brandenburger exécute une mine sur son côté droit qui force Özcan à la parade. Haché par les fautes, le match croit à nouveau pencher en la faveur des visiteurs lorsqu’El Idrissi reprend de volée un centre d’un de ses coéquipiers dans les arrêts jeu de la première période. Mais le cadre se dérobe d’un rien pour l’attaquant du Victoria. Au retour de la pause, Strassen revient avec des intentions totalement différentes. En l’espace de trois minutes, le groupe de Vitor Pereira se procure autant d’occasions par le biais de Bernardelli, d’une tête sur corner, puis de Correia Mendes et Alen Agovic, sur deux frappes lourdes. A la 84ème, Shala, fraîchement entré sur le rectangle vert croit donner l’avantage aux siens mais sa tentative finit dans les airs. Pas de quoi permettre au tableau d’affichage de décoller et les deux formations se séparent sur un score nul et vierge.
Jocelin Maire
