L’UNA confirme : avec l’arrivée de Stefano Bensi, cette équipe parvient à faire de grandes choses offensivement. Nouveau succès tranquille qui fait se demander ce que cela donnera en deuxième partie de saison.

Strassen n’a même pas eu besoin d’être très au-dessus de son hôte pour le mettre au pas avant même la fin de la première période. Très agressive devant le but sur les rares opportunités qu’elle s’est créée, l’UNA a plié la rencontre en vingt minutes, entre le moment où un contre ultra-rapide initié par Özcan a accouché d’un duel Hadji-Bassène, dont a profité Matheus pour pousser dans le but vide (0-1, 22e) et un petit ballon de Matheus pour Zenadji (0-3, 42e)

Juste au milieu, Hadji s’y est repris à deux fois pour tromper le portier bettembourgeois, auteur d’un arrêt réflexe sur sa ligne sur une première reprise, mais resté scotché quand l’avant-centre a retenté sa chance en pivot, à l’entrée des six mètres (0-2, 33e).

Mais Özcan aussi, a été particulièrement bon

Si à la 49e, un tir vicieux de Paris, excentré, a été repoussé par Özcan sur sa tranvsersale, la seconde période aura été une accumulation d’occasions gâchées et qui, mises bout-à-bout, auraient pu conduire à un véritable carton. C’eut été un de plus pour Bensi et sa nouvelle équipe. Des opportunités en supériorité numérique, Strassen en a eu plein, à Bettembourg. Mais il a fallu s’en remettre à la justesse technique d’un Perez, auteur d’un contrôle orienté impeccable enchaîné avec un tir croisé ras de terre qui l’était tout autant (0-4, 69e), pour faire une dernière différence.

Özcan, décidément très en forme, s’offrira lui une parade-poster sur un ballon placé sous sa barre par Yala Lusala (77e). Ce n’est pas anecdotique : ce Strassen qui marque énormément depuis l’arrivée de Bensi aux commandes, ne prend plus de but non plus.

Julien Mollereau